« De la paix chez soi à la paix dans le monde : défions le militarisme et mettons fin à la violence armée faite aux femmes », est le thème d’une formation de formatrice sur les violences armées faites aux femmes. Elle a débuté le lundi 2 et prend fin le 5 décembre.
La formation est organisée par le Réseau des journalistes pour la sécurité, le développement et la paix en Afrique de l’ouest (RJSDAO). C’est avec l’assistance technique du Centre pour la paix, la sécurité et la prévention des violences armées (CPS-AVIP) et l’appui financier de la confédération suisse que la formation de formatrice sur le contrôle des armes légères et de petit calibre au Mali s’est ouverte à Bamako.
Selon Nounou Booto Meeti, directeur programme du CPS-AVIP, la formation est essentiellement basée sur le renforcement des capacités des femmes du Mali afin qu’elles puissent être en mesure de faire des plaidoyers et d’être impliquées dans les analyses
sur le contrôle des armes légères et de petit calibre au Mali. Mais aussi, a ajouté Mme Meeti, au sortir de l’atelier, les participantes devront rendre compte à leur base et former à leurs tour sur la problématique des armes légères. Il s’agit, par cette formation, de formatrice de renforcer les capacités et les connaissances des femmes de la société civile, des institutions
publiques et des forces en charge de la défense et de la sécurité sur la problématique
des violences armées faites aux femmes. Une vingtaine de femmes participent à cette formation.
Durant les 4 jours d’atelier, les participantes se familiariseront avec les terminologies et concepts des ALPC, la prise en compte des dimensions du genre dans les actions de contrôle. La connaissance des instruments nationaux, internationaux et régionaux sur les ALPC et le droit des femmes sont aux menus de la formation. La formation se déroule en plénière avec des travaux de groupes et des cas pratique.
Il est attendu des participantes de répercuter sur le plan national les enseignements qu’elles vont acquérir lors de l’atelier.
