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Jean-Yves Le Drian: «La sécurité de l’Afrique passera par l’Afrique»
Publié le vendredi 6 decembre 2013  |  RFI


© Autre presse par DR
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian


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Le ministre français de la Défense était l’invité de RFI ce vendredi matin, alors que s’ouvre à l’Elysée le Sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Il a annoncé le début de l’opération militaire française en République centrafricaine, revient sur la situation sécuritaire au Mali et sur le rôle de la France dans le nord du pays. Le ministre français dit également espérer que le Sommet soit l’occasion d’une « prise de conscience des pays africains sur la nécessité de s’organiser ensemble pour assurer la sécurité ».

RFI : Vous êtes avec nous ce matin pour parler, bien entendu, de l’intervention française en Centrafrique et du Sommet de l’Elysée. Mais l’actualité, ce matin c’est bien évidemment la disparition de Nelson Mandela. En un mot, que retiendrez-vous de cet homme exceptionnel ?

Jean-Yves Le Drian : C’était un phare, il le restera. C’était le phare de la liberté, le phare d’une Afrique qui aspire au développement et à l’égalité. Il a éclairé beaucoup de combats et il continuera, je pense, à le faire.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté à l’unanimité la résolution proposée par la France pour une intervention en Centrafrique. La capitale du pays a connu hier une journée particulièrement violente. Le bilan n’est pas tout à fait certain, mais relativement important. Est-ce que, d’après vous, l’imminence de l’intervention française est en cause dans le déchaînement de violence ?

Ce n’est pas certain. En tout cas, ce pays vit dans un chaos humanitaire et un véritable effondrement sécuritaire. Il n’y a plus d’Etat, il y a des bandes armées qui s’affrontent, des exactions horribles qui sont commises, une situation catastrophique, une population qui a peur.

Et maintenant, une réaction très forte de la communauté internationale - puisque la résolution des Nations unies a été adoptée à l’unanimité - et qui engage les forces africaines, ce qu’on appelle la Misca, à assurer la « sécurité minimum » avec le soutien des forces françaises mandatées expressément par les Nations unies. C’est la raison pour laquelle le président de la République a décidé [jeudi 5 décembre] de faire en sorte que l’intervention ait lieu et elle commence.
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