L’ouverture du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité, vendredi, à Paris, a été marqué par le décès de Nelson Mandela, la veille, et l’intervention française en Centrafrique. Lors de cette première journée de travail, les participants ont insisté sur la nécessité pour les pays africains d’assurer eux-mêmes leur sécurité.
L’ombre de Nelson Mandela a plané sur la première journée du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité, qui s’est ouvert, vendredi 6 décembre, à Paris. Réunis jusqu’à samedi dans la capitale française sur invitation de François Hollande, une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement africains ont salué la mémoire du héros de la lutte anti-apartheid, décédé jeudi soir à l’âge de 95 ans.
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La disparition de Madiba a bousculé le protocole officiel. Avant les discours d’ouverture, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, et Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine (UA), ont rendu un vibrant hommage à leur illustre compatriote. Derrière le pupitre était affiché un grand portrait de Mandela souriant et le poing levé, tandis que les drapeaux de l’Élysée avaient été mis en berne. Une longue minute de silence a ensuite été respectée par les participants au sommet. Dans son allocution, François Hollande a pour sa part affirmé que le monde entier "était en deuil" et que Nelson Mandela avait "changé bien plus que l'Afrique du Sud, il a accéléré le cours du monde". ... suite de l'article sur Jeune Afrique