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Mali: le MNLA doit déposer les armes (Hollande)
Publié le dimanche 8 decembre 2013  |  France 24


© Autre presse par DR
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Le président François Hollande a affirmé samedi que les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) devaient déposer les armes et engager un dialogue politique avec les autorités maliennes, lors d’un entretien sur TV5Monde, RFI et France 24.
« Le MNLA, groupe qui à un moment prétendu à l’indépendance du Nord-Mali, a été un auxiliaire pour la reconquête. Mais la situation aujourd’hui suppose que tous les groupes, mêmes ceux qui ont participé aux combats contre les terroristes, doivent déposer les armes et rentrer en politique », a déclaré François Hollande.

« La France dit qu’il est nécessaire de dialoguer, mais que le dialogue se fait sans les armes. Les seules autorités légitimes à utiliser la force, ce sont les Maliens et le président malien », a-t-il souligné.

La France avait été récemment épinglée par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’avait accusée à mots couverts de passivité voire de naïveté à l’égard de la rébellion touareg.
Il faisait référence à la situation de Kidal, dans le nord-est du pays, qui échappe toujours au contrôle de l’Etat malien. Fief de la rébellion touareg du MNLA, Kidal est aujourd’hui une zone de non droit, en proie à l’anarchie et aux rivalités de groupes armés, en dépit de la présence de quelque 350 soldats français et environ 200 militaires de la Minusma, la force de l’Onu au Mali.

Craignant les représailles de l’armée malienne contre les populations touareg, Paris n’a jamais facilité le retour à Kidal des troupes de Bamako, dont 200 éléments restent cantonnés dans la zone.

Depuis l’arrivée à Kidal des troupes françaises fin janvier 2013, et la réinstallation du MNLA dans cette ville, Paris a constamment esquivé les critiques ou interrogations sur ses liens ou sa passivité supposée vis-à-vis de la rébellion touareg.
Les rebelles touareg avaient lutté, au côté des islamistes armés, contre l’armée malienne, s’emparant des deux tiers nord du Mali. Ils avaient ensuite été évincés par leurs anciens alliés, avant de revenir à Kidal à la faveur de l’intervention française.

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