Après l’interpellation et la mise sous mandat de dépôt du Capitaine Général Sanogo pour «complicité d’enlèvement de personne», une charge qui risque d’être requalifiée avec la découverte du charnier de 21 corps dans le village de Diago, le masque commence à tomber sur les personnes impliquées dans ce massacre.
Si certains proches de l’ex-chef de la junte de Kati ont été interpellés et écroués dans le cadre de l’enquête, d’autres ont préféré prendre la poudre d’escampette. C’est le cas de Séïba Diarra (il serait à l’origine de la mutinerie qui a conduit au coup d’Etat du 22 mars) dont le nom serait cité à plusieurs reprises après la découverte du charnier de Diago.
Activement recherché par les services de sécurité, l’homme serait introuvable. D’autres sources soutiennent que l’intéressé a déjà franchi depuis belles lurette les frontières du pays. Il faut rappeler que depuis la mutinerie du 30 septembre dernier à la garnison de Kati, Seïba Diarra qui avait vu sa maison pillée par un groupe de soldats, est rentré dans la clandestinité jusqu’à nos jours. Pour combien de temps ?