Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Informateur N° 271 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Crise malienne : Relation compliquée entre IBK et Blaise Compaoré
Publié le mardi 10 decembre 2013  |  L’Informateur


© Autre presse
IBK chez Blaise Compaoré


 Vos outils




Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita et celui du Burkina Faso, Blaise Compaoré ne s’accorderaient plus leurs violons sur la gestion de la situation du Nord-Mali. Au cours de la dernière rencontre de la Cédéao qui s’est tenue le 25 octobre à Dakar au Sénégal, une divergence de vue se serait apparue et demeure encore entre les deux chefs d’Etats au sujet de la gestion de Kidal.


Au cours de cette rencontre de la Cédéao, le dossier de la crise du Nord-Mali était au menu des débats. Et Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne aurait laissé entendre au cours des débats que la «question de l’Azawad doit être réglée avant l’élection législative». Pour lui, conformément à l’accord préliminaire de Ouagadougou, les nouvelles autorités du Mali devraient entreprendre de nouvelles discussions avec les groupes armés pour aboutir à un compromis sur le statut de l’Azawad


Face à cette déclaration, IBK ne s’est pas fait prier pour faire comprendre au « Blaiso », comme au Burkina Faso, qu’au «Mali, l’Azawad n’existe pas », et qu’il n’existe pas de problème Azawad.


Selon une source de la présidence malienne, ce jour-là, la suite des discussions a été emaillée.de prises de bec entre les deux chefs d’Etat. Au finish, indique notre source, l’approche du médiateur a été rejetée par plusieurs chefs d’Etats présents au sommet, au profit de l’option du président malien. Celui-ci, semble-t-il, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour faire comprendre à ses homologues de la Cédéao que la situation du Mali se règlera par négociation ou par la force.

Au finish, l’approche d’IBK, ajoute notre source, a été approuvée par le Quai d’Orsay, après l’assassinat des deux journalistes à Kidal dans des conditions restées toujours confuses. Toutes choses qui semblent isoler le médiateur mandaté par la Cédéao dans la crise malienne.

Et depuis cette date, il semble que le courant ne passe plus entre Blaise et IBK.


Yattara Ibrahim

 Commentaires