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L’Essor N° 17576 du 11/12/2013

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Archives nationales : Un besoin de formation permanente
Publié le mercredi 11 decembre 2013  |  L’Essor




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Les départements ministériels, les directions nationales, les circonscriptions administratives ont de grands besoins en matière de gestion et d’organisation des archives. Or celles-ci en tant que mémoire de la société et du pays, constituent des éléments incontournables du processus de développement d’un pays. Nombre de partenaires au développement dans notre pays demandent ainsi l’accompagnement des archives nationales dans leurs projets et programmes.

Fort de ce constat, la Primature s’emploie à susciter l’intérêt pour la bonne organisation et la gestion des archives. Elle organise en ce moment, par l’entremise de la Direction nationale des archives du Mali (DNAM), un stage national de pré-archivage des ministères, directions, gouvernorats, cercles et communes. La session qui se tient dans les locaux de la Dnam à Hamdallaye Aci 2000 s’est ouverte lundi et se poursuivra jusqu’au 20 décembre.

L’ouverture des travaux était présidée par Brahima Coulibaly, conseiller technique au Secrétariat général du gouvernement. C’était en présence du directeur national des archives du Mali, Aliou Ongoïba.

La session regroupe une trentaine de participants. Ceux-ci s’imprégneront des notions relatives aux archives de la période coloniale à l’indépendance en 1960, et de l’histoire des archives contemporaines du Mali jusqu’à leur état actuel. Ils seront aussi formés à l’analyse et à l’identification d’un dossier et d’un document, au classement de fonds, aux techniques de rangement, à la présentation des documents et des dossiers classés ainsi qu’aux règles générales des archives nationales.

Les stagiaires apprendront l’élaboration du répertoire de fonds clos, la cotation, le rangement et les instruments de recherche ainsi que la rédaction de répertoire des bordereaux de versement des fonds ouverts.

Leur seront aussi inculqués la conservation et la protection des bâtiments d’archives, la gestion et la conservation des photos, des cartes et sceaux, la gestion des archives des collectivités territoriales et l’archivage électronique et la numérisation des archives, la législation archivistique nationale, la déontologie professionnelle et les organisations nationales et internationales d’archives. Une partie du stage sera consacrée aux travaux pratiques.

L’organisation du stage est entièrement financée par le budget national. Aliou Ongoïba a remercié à ce propos les responsables du Secrétariat général du gouvernement d’avoir apporté assistance à la Direction nationale des archives.

Conformément aux objectifs de ses programmes III (appui à l’action du gouvernement) et II (administration et contrôle), la DNAM va évaluer sur le terrain les stagiaires sur ce qu’ils ont appris sur l’archivage lors d’une précédente formation et durant celle en cours.

Le directeur national des archives a souligné la nécessité de multiplier les efforts financiers et logistiques pour permettre à sa structure d’assurer ses missions d’inspection, de contrôle et de suivi, d’identification des fonds d’archives historiques et leur rapatriement vers les services de la Direction.

La présente session est la dixième formation organisée par DNAM sur l’archivage et le pré-archivage des ministères, des directions, des cercles et communes. Le stage participe de l’application de la politique nationale en matière d’archives.

Aliou Ongoïba a souligné le caractère essentiel de la formation pour les archivistes. Elle doit être permanente, surtout à l’ère des technologies de l’information et de la communication.

Brahima Coulibaly, conseiller technique au Secrétariat général du gouvernement, a relevé les énormes pertes d’archives causées par la crise multidimensionnelle dont notre pays sort, surtout dans les régions du nord pendant leur occupation.

La session en cours correspond aux objectifs de la politique nationale en matière d’archives, et dont l’un des axes majeurs est le transfert dans un premier temps, des fonds d’archives historiques existant dans les ministères et les directions vers les archives nationales à Bamako. Dans une deuxième phase, il faudra transférer ceux des gouvernorats, cercles et communes.

A. TOURE

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