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L’Essor N° 17575 du 10/12/2013

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Université : BAKARY CAMARA, l’agrégation haut la main
Publié le mercredi 11 decembre 2013  |  L’Essor




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L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a organisé lundi une conférence de presse à la Faculté de droit privé pour annoncer l’admission de l’enseignant et chercheur malien, le Pr Bakary Camara, au 16è concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) tenu les 11 et 12 novembre derniers à Brazzaville au Congo.

La conférence était animée par Bakary Camara, le promu lui-même, désormais premier maître de conférences agrégé des Facultés de droit dans notre pays. La rencontre s’est déroulée en présence du recteur de l’USJPB, le Pr Abdoulaye Diarra, du doyen de la FDPRI, Cheick Hamalla Fofana, et de plusieurs enseignants. Le modérateur du point de presse, Bréhima Kaména, a rappelé que les récentes recherches du Pr Camara sont basées sur l’Histoire du droit et des institutions, la gestion des conflits en général, les politiques foncières, la démocratie, la décentralisation et le pluralisme juridique en Afrique de l’Ouest, avant de présenter ses principaux ouvrages.

Parmi ses publications récentes figurent « l’Assemblée nationale au Mali sous la 3ème république (1992-2009) », « l’accès à la terre et à la sécurité foncière à l’Office du Niger (0N) », « les fondements juridiques du mariage dans le pays bamanan malinké », « du système coutumier au code malien du mariage et de la tutelle de 1962 », « les contrats et les conventions coloniaux : cas de la concession rurale de Diré (1919-1925) », « la dynamique des conflits dans deux circonscriptions administratives du Mali Sud (2002-2006) » et « le processus démocratique au Mali depuis 1999 ». Le Pr Bakary Camara travaille actuellement sur « L’esclavage au Soudan français : 1848-1925 », « la réinsertion socio-économique des retournés de Côte d’Ivoire à la suite de la crise de 2002 », « la communauté chinoise au Mali et au Sénégal ».

« J’ai entendu que le concours du CAMES est difficile et infranchissable. J’ai donc cherché à savoir le pourquoi et le secret de l’épreuve. Et en 2005, j’ai décidé de postuler au concours dans les sections sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Pour cela, j’ai tout d’abord passé une thèse à Dakar sur l’ « Evolution des systèmes fonciers au Mali dans les zones CMDT », a expliqué Bakary Camara. Le concours est ouvert à tous les enseignants titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme équivalent reconnu par le CAMES et ayant au moins deux ans d’ancienneté dans l’enseignement supérieur.

Le recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako, le Pr, Abdoulaye Diarra, a salué l’admission de son collègue Bakary Camara au concours du CAMES. Cette réussite permettra de former des docteurs dans notre pays car, sous sa conduite, plusieurs étudiants et enseignants pourront désormais s’inscrire pour le concours. Cela permettra de diminuer les coûts financiers des études, assure le recteur.

Le Conseil africain et malgache a été créé le 26 avril 1972 à Lomé au Togo par 16 Etats africains d’expression française. Le CAMES a charge de promouvoir et favoriser la compréhension, la solidarité entre les Etats membres, d’instaurer une coopération culturelle et scientifique entre ces Etats, de rassembler et diffuser tout document universitaire, de recherche statistique, informations sur les examens, annuaire, annales, palmarès, informations sur les offres et demandes d’emploi de toutes origines.

Le conseil est aussi chargé de préparer les projets de convention entre les Etats concernés dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche, de contribuer à l’application de ces conventions, d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Les Etats membres du CAMES sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Madagascar, le Mali, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

S. Y. WAGUE

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