Après Mopti, ce fut au tour de la région de Koulikoro d’abriter le stage de formation des dirigeants sportifs communément appelé «cours national pour dirigeants sportifs» (27-30 novembre). La cérémonie d’ouverture était présidée par la directrice régionale de la Jeunesse et des Sports, en présence des trois experts du CNOS, Tidiani Niambélé, Alassane Mariko et Oumarou Tamboura et des responsables sportifs de la 2è Région.
Organisé par le Comité national olympique et sportif (CNOS), le cours national pour dirigeants sportifs est une session de formation destinée aux responsables des associations sportives et qui a pour but de renforcer les capacités de ces instances.
Au cours du stage, plusieurs thèmes sont abordés par les participants. Entre autres, on peut citer la gestion des associations sportives à travers le marketing, le leadership, la bonne gouvernance, la planification. Sans compter le Mouvement olympique de l’antiquité à nos jours et la relance des Jeux olympiques par le Baron Pierre de Coubertin.
«Au cours de ces sessions, indique Tidiani Niambélé, on aborde également l’administration des ligues sportives, le rôle des responsables techniques des ligues et celui des enseignants. «Pendant quatre jours, ajoutera l’expert du CNOS, nous avons aussi découvert ensemble et avec joie, le Mouvement olympique, les valeurs olympiques tels le fair play, la culture, l’éducation olympique, le sport et l’environnement, sport et paix.
Mais prévient Tidiani Niambélé, les connaissances acquises au cours de cette formation ne serviront à rien si nous ne parvenons pas à les appliquer dans notre vie de tous les jours. Je pense que personne d’entre nous n’a le droit de décevoir le CNOS et partant, salir la mémoire du Baron de Coubertin, celui-là même qui fut à la base de l’œuvre gigantesque, vivante et changeante qu’est l’olympisme».
La session de la 2è Région a coïncidé avec la 35è édition du championnat national de tennis et les présidents des ligues de tennis de Tombouctou et Kidal ont participé au stage à titre exceptionnel. Selon l’expert du CNOS, si les ligues de Gao, Tombouctou et Kidal n’ont pas encore abrité de session, c’est à cause de la situation qui prévaut dans le septentrion. «Mais dès que les conditions seront réunies, le Comité national olympique et sportif se rendra dans ces trois régions», annonce Tidiani Niambélé.