Le rôle de la France dans une possible intervention militaire dans le nord du Mali, contre les islamistes qui y progressent, serait cependant limité, selon le ministre des Affaires étrangères. Ce jeudi, Laurent Fabius a aussi estimé que les otages français détenus dans cette zone sont en vie.
L'usage de la force dans le nord du Mali est probable "à un moment ou à un autre", a estimé ce jeudi le ministre français des Affaires étrangères. Pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés, la France est "l'ennemi principal", a ajouté Laurent Fabius, abordant également le sort des six otages français toujours détenus au Sahel, lors d'une rencontre avec l'Association de la presse diplomatique.
"Le Mali, c'est une affaire extrêmement grave, car c'est la première fois que des terroristes se greffent sur des villes importantes et sont peut-être en situation de se greffer sur un Etat", a souligné Laurent Fabius, exposant une stratégie internationale à déployer en deux temps.
Se concentrer sur le sud puis sur le nord du Mali
Laurent Fabius a expliqué qu'au Mali, il fallait "essayer de rétablir la légalité constitutionnelle au sud", évoquant les "efforts de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de... suite de l'article sur L'Express