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Après son Arrestation mercredi à l’ACI 2000 : L’ex-chef des bérets rouges, le Colonel Abidine Guindo détenu au camp I de la gendarmerie
Publié le vendredi 13 juillet 2012   |  L'Indépendant




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Après son arrestation, mercredi 11 juillet, aux premières heures de la matinée, l’ex-commandant du 33è régiment des Commandos parachutistes (RCP) de Djicoroni, le Colonel Abidine Guindo, a été placé en détention au camp n°1 de la Gendarmerie nationale. 48 heures plus tard, ni son épouse, ni son avocat, Me Magatte Sèye, n’ont pu le rencontrer. Le parquet non plus ne possédait pas d’informations à son sujet.

Arrêté aux premières heures de la matinée du mercredi 11 juillet, le Colonel Abidine Guindo a été placé en détention au Camp I de la gendarmerie de Bamako. Constitué comme conseil par l’épouse et le fils aîné – qui est un officier de police- de l’ex-aide de camp du président Amadou Toumani Touré, Me Magatte Séye n’a pu rencontrer son nouveau client hier, jeudi 12 juillet. Et pour cause: aucun dossier concernant l’ancien patron des bérets rouges n’était encore parvenu au parquet. Son épouse non plus n’a pu accéder à lui, même pour lui apporter le repas. La mise en détention du Colonel Abidine Guindo au camp I de la gendarmerie apparaît toutefois comme le signe d’une évolution positive dans ce type d’affaire.

En effet, les officiers arrêtés avant lui, dans le cadre du même dossier-la tentative de contre-coup d’Etat perpétrée les 30 avril et 1er mai dernier- avaient été détenus au camp militaire de Kati dans les pires conditions : enfermement 24 heures sur 24 sans lumière, privation de nourriture apportée par la famille, de médicaments, de visite, conditions sanitaires lamentables, etc.

Toutes choses qui avaient fortement ému les organisations de défense des droits humains. Lesquelles avaient été, elles-mêmes, interdites de visite à ces détenus.

C’est sans doute le tollé de protestation, qui s’en est suivi tant au Mali qu’à l’étranger, qui a conduit les autorités militaires ayant procédé à l’arrestation du Colonel Guindo à le confier aux gendarmes plutôt qu’à l’écrouer au camp militaire de Kati. Où au demeurant, le pire pouvait lui arriver.

En effet, les blessures ouvertes par les affrontements meurtriers des 30 avril et 1er mai sont encore béantes et l’on pouvait redouter un acte de vengeance sur celui qui, aux yeux des bérets verts, en est le premier responsable.

Bruno Djito Segbedji

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