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Affrontements MNLA/MUJAO : Le piège du trafic d’influence
Publié le vendredi 13 juillet 2012   |  Le Zenith Bale


Bilal
© Autre presse par DR
Bilal Ag Chérif , Président du MNLA
Président du MNLA


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Les attaques programmées par le MUJAO contre le MNLA relèvent d’un calcul machiavélique qui ne doi
t tromper personne. Il se trouve qu’une partie importante de la communauté internationale, annonçant à tout bout de champ que l’intégrité territoriale n’est pas négociable, se porte favorable à l’autonomie pour le MNLA.
Tout les discours en faveur de l’option des négociations concourent à cette initiative. Et tous les tenants de ces discours appellent à exterminer les terroristes que sont les islamistes du MUJAO, de Aqmi et de Ançar Eddine. Et d’ailleurs le succès du MNLA tenait à son engagement de combattre Aqmi. Et sa chute remonte aux massacres d’Aguel’hoc qui ont révélé ses accointances avec Aqmi à travers les modes de tueries qui portaient la signature de Aqmi. Cette aventure se consacrait avec le rapprochement entre les différents qui a avorté au grand bonheur du MNLA, revenu sous la grâce des occidentaux. Dès lors le MUJAO s’est porté en protecteur des populations contre le MNLA, pour s’assurer de leur amabilité. Comme quoi, il s’installe aujourd’hui un double enjeu dans la reconquête des régions du Nord du Mali. Il y a ceux qui pensent qu’il faut négocier avec le MNLA et combattre les autres groupes. Il y a ceux qui sont déjà engagés à combattre le MNLA, notamment les populations et les islamistes. Mais la seule vérité, c’est qu’il faut détruire tous ces bastions de criminalité, pour la simple raison que la question de l’autonomie et celle de la charia sont contraires à la Constitution malienne qui consacre un Mali un, indivisible et laïc. Aussi la question de l’autonomie n’est que la poudre dans les yeux dès lors que la décentralisation est une réalité au Mali et que cette autonomie n’est que le point de départ vers l’indépendance proclamée par le MNLA.

Occupation du nord du mali
la France et les Etats-Unis sur le ban des accuses
L’occupation des régions du Nord à une histoire indissociable de la crise libyenne. Et c’est à ce niveau que se situe la responsabilité de la France dans les attaques rebelles contre le Mali. C’est avec amertume que les Maliens ont appris depuis Paris que les rebelles ont remporté d’importantes victoires. Paris qui accueille de surcroît le porte parole de ces rebelles et excelle dans la campagne médiatique à leur profit.
Pour sa part, les Etats-Unis sont porteurs du paradoxe qui consiste à se dresser contre le terrorisme et à soutenir pourtant le Qatar qui finance Ançar Eddine. A croire que les Etats-Unis prennent le reste du monde pour des débiles. Ils créent eux-mêmes des terroristes pour servir des causes inavouées. On aura ainsi remarqué que des hommes, plutôt des mercenaires, quittent différents pays de l’Occident, empruntent des chemins différents pour se retrouver au même moment dans un même hôtel au Nord du Mali et se faire kidnapper par des terroristes. Alors la présence terroriste oblige le Mali, comme tout autre pays dans ce cas de procédure, à s’ouvrir aux interventions américaines, voire à accepter l’installation d’une base américaine. Il faut réfléchir par deux fois sur la nature de la coopération française et américaine avec nos pays.
La rédaction

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