Le nouveau directeur général des Impôts doit s’estimer heureux pour avoir déjà commencé à conquérir le cœur du syndicat.
Ali Dao, secrétaire général, dont l’action, on peut dire, a beaucoup contribué à faire partir Dionké Diarra, le directeur sortant, salue les premières mesures du nouveau promu. Des mesures qui, indique Ali Dao, vont dans le sens des attentes de l’ensemble des agents.
De nos jours, au niveau des impôts, les recettes augmentent à la satisfaction du syndicat, qui commence a oublier le triste souvenir de l’ère Dionké Diarra. L’ancien patron des impôts, bien qu’ayant fait une longue période au poste de directeur général n’était pas des impôts, précise un interlocuteur, qui se réjouit de l’amélioration des rapports avec le personnel, même si les revendications du syndicat attendent toujours d’être solutionnés.
D’ailleurs le secrétaire général Ali Dao ne désespère pas. La satisfaction actuelle du syndicat trouve sa justification dans la mobilisation des recettes qui a permis de réduire sensiblement le gap à la baisse. Avec les recettes attendues en décembre, le gap peut être ramené à 40 milliards de Fcfa. Ce qui est remarquable, selon le secrétaire général du syndicat, ce gap qui était estimé à 170 milliard a été ramené à 120 millliards grâce aux nouvelles disposition du nouveau patron.
Si Seydina Tienta a hérité d’une situation catastrophique à cause de la detériorisation des rapports entre le patron sortant Dionké Diarra et le syndicat des impôts, aujourd’hui on peut dire que les signes sont bons pour ce service qui pilote l’économie nationale depuis dix ans.
La direction des impôts, à en croire le syndicaliste Dao, c’est 64% des recettes du budget national. “Les agents ont confiance. Ils sont prêts à mobiliser les recettes publiques”, a confié Aly Dao qui a fait part des actions de son bureau et qui a fait des tournées pour expliquer ces actions en cours et suligner l’écoute dont bénéficie le syndicat auprès du nouveau directeur.
Laya DIARRA