Les 6 et 7 décembre 2013, les professionnels de la défense des droits de l’homme ont célébré la deuxième édition du symposium sur les droits de l’homme sous le thème: “Droit de l’homme, paix et sécurité”. C’était au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb). La cérémonie était présidée par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ali Mohamed Bathily, qui avait à ses côtés la présidente de la commission nationale des droits de l’homme, Kadiatou Coulibaly, et le représentant adjoint du secrétaire général des Nations-Unies au Mali.
Cette deuxième édition du symposium national sur les droits de l’homme, qui intervient dans un contexte post-crise marqué par un fort besoin de justice et de sécurité, envisage aussi la réforme de la justice malienne. Selon le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, la crise qui a secoué notre pays nous a montré combien la paix et la sécurité sont indispensables à toute société démocratique.
“Chaque peuple, chaque pays, en fonction de ses réalités et de son contexte particulier, doit puiser dans ses fondements endogènes pour trouver les réponses idoines aux défis de la sécurité humaine”, affirme M. Bathily. “Dans le contexte malien, les questions de droits de l’homme et de la justice sont cruciales et incontournables dans la reconstruction du pays”, a t-il indiqué.
La protection et la promotion des droits de l’homme est au cœur des préoccupations du Gouvernement du Mali. Certes, le pays a fait de grandes avancées en adhérant aux principaux instruments internationaux et régionaux en matière de droits de l’homme. Cependant, force est de reconnaitre qu’il y a un besoin déterminant de traduire ces engagements en réalité. “Les droits de l’homme ne sont pas seulement un idéal abstrait, ils constituent des droits réels, des droits justifiables”, a évoqué le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Ce programme fit l’occasion pour les experts du système des Nations Unies et les experts nationaux de la défense des droits de l’homme d’échanger sur les préoccupations de l’heure, d’exprimer leurs opinions et de formuler surtout des recommandations dans le sens de la réforme de la justice au Mali, afin de mieux contribuer à la consolidation de la paix et de la sécurité dans notre pays.
Négus TRAORÉ