Le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Jean Marie Idrissa Sangaré, a présidé le lundi dernier, à Tabacoro, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de révision de la politique nationale de Cyber-santé et d’élaboration de son plan stratégique 2041-2018. Le Ministre avait à ses côtés le secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Ousmane Doumbia, le Directeur général de l’Agence Nationale de Télésanté du Mali (An-Tim), M. Ousmane Ly.
Deux interventions ont marqué les temps forts de cet atelier, à savoir celle du Directeur général de l’Ane-Tim, et celle du Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Jean Marie Idrissa Sangaré.
Quant à Ousmane Ly, il a dressé un tableau sombre de la situation sanitaire des femmes et des enfants et mis en exergue la nécessité d’y remédier avec des mesures appropriées et adaptées, d’où l’importance de la politique de cyber-santé au Mali. Selon lui, ce sont 10 millions d’enfants qui meurent chaque année dans le monde, du fait de la pneumonie ou de la diarrhée, et 500 femmes pendant la grossesse.
Au Mali, 8 femmes meurent chaque jour lors de l’accouchement, 1 enfant sur 5 meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans, et 8 décès sur 10 des enfants de moins de 5 ans surviennent à la maison… Il urge alors, selon Monsieur Ly, que cette tendance change, et un des moyens rapides d’y arriver est la télémédecine.
Toujours selon le Dg de l’An-Tim, cela est à la portée du Mali qui est, du reste, premier dans la sous-région en matière de télémédecine. Autre conviction du Dg de l’An-Tim est qu’avec la cyber-santé, le Mali peut atteindre les Objectifs du Millénaire de Développemtn (Omd).
Le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies a indiqué qu’il est essentiel aujourd’hui de mettre les plus pauvres au centre du système et des politiques de la santé au Mali. Identifier la meilleure voie à explorer pour cette prise en charge des malades; renforcer les capacités des professionnels de la santé; rendre disponible la bonne information aux autorités sanitaires, afin d’assurer une prise de décision sur des bases factuelles à travers les nouvelles technologies: sont quelques uns es objectifs recherchés par cet atelier. Nous y reviendrons largement dans nos prochaines éditions.
Assane SY DOLO