L’arrestation du général Sanogo a été la goutte d’eau qui a débordé le vase pour le locataire de la Copam. Il sort des ses gongs pour exiger la libération de tous « les persécutés ».
Libération du chef béret rouge Abidine Guindo, relaxation du « criminel » estudiantin Hamadoun Traoré et surtout « l’enlèvement » du général Amadou Haya Sanogo et d’autres événements ambiants ont sorti le mouvement du professeur Rokia Sanogo de ses gongs. Le Mp 22 a donc invité la presse pour lancer son cri d’exigence de la « libération immédiate et sans conditions du général Amadou Haya Sanogo » et s’exprimer sur la situation nationale. Mohamed Tabouré, Pérignama Sylla et Me Mariam Diawara ont d’abord lu une « déclaration liminaire » à l’attention des journalistes et des auditeurs de Radio Kaira en direct. Un échange a eu lieu ensuite avec les hommes de presse, toujours suivi en direct sur les ondes.
L’écrémage des propos permet de dégager deux groupes d’acteurs et de sujets (les bourreaux et leurs victimes). D’un côté, les coalisés contre le Mali et les intérêts des Maliens : IBK, Dioncounda Traoré, le Fdr, les bérets rouges, Abdou Diouf (qui a plaidé pour l’indépendance des touaregs), la France, le Serval, la Misma-Minusma, etc. De l’autre côté, nous avons « les persécutés » tous les persécutés. A commencer par général Sanogo- qualifié de naïf- dont l’arrestation est « un ultime coup d’Etat et un assassinat programmé » par la paire IBK-Dioncouda. Le Mp 22 n’oublie pas Siméon Keita, Siriman Fané et les autres policiers arbitrairement incarcérés du syndicat de police Spn, ; victimes de « la justice à deux vitesses.
Le Mp 22 demande à tous les Maliens de s’unir et de se mobiliser pour la libération immédiate et sans conditions de Sanogo et de tous les persécutés des griffes de la coalition maléfique. Une coalition qui a organisé le contre coup d’Etat du 30 avril 2012, une agression dont l’idée a été inspirée par Alassane Dramane Ouattara et ses maîtres. La preuve ? Les bérets rouges qui ont attaqué l’Office de Radio Télévision du Mali seraient sortis des enceintes de l’ambassade de France.
Le Mp 22 a-t-il regretté d’avoir voté pour IBK ? Oui, vu les tournures prises par les choses mais non dans l’absolu : si c’était à refaire, il le ferait. Le Mp 22 en voulait à Soumaila Cissé d’avoir, dit-on, « demandé à la Cedeao de sanctionner le Mali », donc il lui fallait préférer IBK. Mais ce dernier est jugé « un homme du centre qui va toujours du bon côté ». Ceci est une querelle entre Internationaliste socialistes. Or entre l’écorce et l’arbre…
Amadou Tall