Des avancées notables en matière de droits de l'Homme même si les violations faites aux femmes, les génocides, crimes de guerre et crimes contre , l'humanité... ont toujours cours dans beaucoup de pays, y compris le nôtre. Pour la Journée mondiale des droits de l'Homme, le Programme conjoint des Nations unies pour la promotion des droits de l'Homme (PDH), la Mission internationale de soutien à la stabilisation du Mali (Minusma) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en partenariat avec le ministère de la Justice, ont organisé, mardi après-midi, une rencontre pour, livrer à la presse la teneur des discours du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et du haut- commissaire des Nations unies aux droit de l'Homme, Nävi Pillay.
La Journée des droits de l'homme marque l'anniversaire de l'adoption d'un texte historique, plus connu sous l'appellation de Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH) adoptée le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies. Dans le discours du secrétaire général, lu par Mahamadou Coulibaly, le représentant du ministère de la Justice, Ban Ki-moon dénonce les violences faites aux femmes, les génocides, les crimes de guerres, les crimes contre l'humanité et toutes autres formes de violations des droits de l'Homme. Selon la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, citée par Arnaud Royer, directeur par intérim de la Minusma, la présence et le comportement de l'Etat aux côtés des institutions indépendantes de défense des droits de l'Homme est le fondement même du développement des droits de l'Homme à l'échelle nationale.
Mahamane A. Maïga du PDH, a noté "qu'un large sentier de communication est prévu dans les jours à venir". Et de préciser : "il y aura des textes contres les narcotrafiquants, le terrorisme. Il faut investir la citadelle de la corruption au Mali et bouter ces phénomènes hors de notre société".
Tsagao Traoré, le représentant Pnud, a salué les efforts fournis par le Mali dans la défense des droits de l'Homme à travers les Assises du Nord, les Etats généraux de la décentralisation, l'Espace d'interpellation démocratique et la réforme de la justice qui sera enclenchée dans les jours à venir.
