Selon les faits courant septembre 2012, Issouf Sidibé est informé par sa mère des maux de ventre incessants dont se plaint sa fille Rokia Sidibé âgée seulement de 8 ans. Issouf Sidibé s’est entretenu avec sa fille qui a fini par lui révéler qu’elle fait des rapports sexuels répétés avec Moussa Diarra, le chauffeur de la famille voisine qui l’amene régulièrement à Sénou où après lui l’avoir fait prendre des somnifères, abusait d’elle. Après des examens médicaux confirmant qu’elle n’a plus sa virginité Issouf Sidibé porte plainte.
A l’enquête préliminaire comme devant le magistrat instructeur, Moussa Diarra a nié les faits qui lui sont reprochés.
Il a expliqué qu’il connaissait effectivement la victime mais n’a jamais commis d’actes de pédophilie sur elle et que les faits à lui reprochés ne sont que de pures délations.
Comparu hier mercredi 11 décembre à la barre, Moussa Diarra a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a soutenu les mêmes propos tenus lors de sa comparution devant le juge instructeur.
La victime Rokia Sidibé présente à l’audience a contredit les affirmations soutenues par Moussa Diarra. En donnant sa version des faits, elle a affirmé avoir été transportée plusieurs fois et subi des actes sexuels de la part de Moussa Diarra.
Malheureusement, aucune preuve n’a été fournie qui pouvait incriminer Moussa Diarra.
La fillette dans ses propos allait de contradiction en contradiction.
Au regard de tout ce qui précède il résulte de l’information que les preuves pour condamner l’accusé Moussa Diarra sont insuffisantes.
De ce fait, la Cour dans sa sagesse, a renvoyé l’affaire pour complément d’enquête à une prochaine session.
