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Mali : Les troubles à Bamako ne remettent pas en cause la transition (médiation)
Publié le mercredi 2 mai 2012   |  AFP


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© AP par DR
Après des mois d`exil, Dioncounda Traore regagne le Mali.
7 avril 2012. Bamako,Mali.Le président de l`assemblée nationale retourne dans son pays un jour après la signature par la junte de l`accord relatif au retour à l`ordre constitutionnel.


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OUAGADOUGOU - Les récents affrontements entre anciens putschistes et forces loyales au régime déchu à Bamako "ne remettent pas en cause" la transition, a estimé mercredi la médiation burkinabè, à l`issue d`un entretien avec une délégation de l`ex-junte malienne.

L`offensive lancée lundi soir et mise en échec par l`ex-junte est un "incident malheureux" qui "ne remet pas en cause les institutions, le président par intérim (Dioncounda Traoré) est toujours en poste, les institutions sont en place", a déclaré le ministre des Affaires étrangères
burkinabè Djibrill Bassolé.

Il s`exprimait devant la presse après avoir participé à une rencontre entre une délégation de l`ex-junte, conduite par le commandant Abdoulaye Makalou, magistrat militaire, et le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) dans la crise, au palais présidentiel à Ouagadougou.

Cette rencontre, prévue mardi mais annulée en raison des derniers troubles à Bamako, survient en plein blocage entre les anciens putschistes et l`Afrique de l`Ouest.

Le chef de l`ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a rejeté la semaine dernière les décisions prises à Abidjan lors d`un sommet de chefs d`Etat de la Cédéao, dont l`envoi de soldats dans son pays pour sécuriser la transition. Il a rejeté aussi la décision de la Cédéao de fixer la période de transition à douze mois, jusqu`à la tenue d`élections présidentielle et législatives.

"Il est normal que nous puissions donner des explications à nos partenaires (de l`ex-junte) qui ont réagi de façon, j`allais dire, suspecte en considérant que ces decisions qui ont été prises ne tenaient pas compte de leurs avis.
Tout ça a été rattrapé par le dialogue que nous avons eu", a indiqué M. Bassolé.

"S`il y a des problèmes d`incompréhension, c`est notre devoir absolu de venir au côté de nos aînés leur exprimer nos sentiments, et ils nous ont déjà répondu de la manière la plus correcte", a déclaré le commandant Makalou.

Il s`agissait d`"essayer de trouver un compromis général" et désormais la délégation va "repartir vers la base" pour voir "comment nous allons adopter une stratégie commune avec la Cédéao", a-t-il dit sans plus de précision.

La délégation de l`ex-junte comptait quatre (bien: quatre) militaires et un civil. M. Compaoré était accompagné notamment du ministre ivoirien de l`Intégration africaine Adama Bictogo, qui est avec Djibrill Bassolé l`une des chevilles ouvrières de la médiation à Bamako.

Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a évoqué mercredi la "persistance" de la "tentative de déstabiliser le pays", où la situation restait tendue.

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