En effet, les manoeuvres pour divertir le peuple malien et illusionner les autorités sont légion et subtiles. L’affaire Sanogo pourrait être une de ces subtiles manoeuvres de quelques hommes politiques apatrides maliens soutenus et encouragés par l’Etat français. Voyons les faits : le ministre de la Défense signe l’ordre d’amener Sanogo devant le juge Karambé. Plusieurs fois Sanogo refuse d’obtempérer.
Du coup il facilite le travail au juge Karambé, aux hommes politiques véreux et à l’Etat Français. Alors IBK se trouve ainsi dans la ligne de mire de ces hommes politiques et des autorités françaises qui vont jusqu’à lier la libération des bâtiments administratifs par les bandits rebelles, à l’inculpation de Sanogo. Les instruments qu’utilisent la France et des traitres maliens sont : Amnesty International, la FIDH. Quel calcul ? Les Français savent que beaucoup de maliens admirent et soutiennent Sanogo, parce que le coup d’Etat a été l’opportunité de mettre en cause la démocratie de façade que le pays connaissait ; de savoir les grandes vérités sur l’armée malienne et le système de gouvernance.
Ainsi lorsque la France et des apatrides maliens parviennent à créer une fissure entre les maliens et IBK sur la question Sanogo, cela leur facilite la tâche à Kidal. On sera alors dans le schéma suivant : diversion à Bamako, réorientation de l’actualité. Au lieu de focaliser nos efforts sur la libération totale du pays, notamment Kidal, la France aidée par les magistrats pourris et des hommes politiques apatrides, attirent notre attention sur un non évènement : l’arrestation et l’inculpation de Sanogo. Peut-être que la France avec ses complices maliens iront jusqu’à inciter les camarades de Sanogo les « Bérets verts » à le défendre. Les mêmes hommes qui ont incité les bérets rouges à s’attaquer Sanogo, feront chemin avec certains bérets verts pour tenter de défendre Sanogo.
Ainsi tout serait machiavéliquement orchestré pour créer la brouille à Bamako pendant que le sort de Kidal serait en train d’être définitivement scellé. Certains faits militent en faveur de cette possibilité, notamment le froid entre les plus hautes autorités maliennes et les meneurs de la communauté internationale au Mali. Ces derniers ne reculeront devant rien pour la scission du Mali. Je voudrais inviter mes compatriotes à plus de réflexion ! Que Dieu éclaire nos dirigeants.