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Affaire Sanogo : Quand certains journalistes jouent le rôle du juge
Publié le vendredi 13 decembre 2013  |  SOLONI




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Depuis l’arrestation peu orthodoxe de Sanogo, c’est une fête inédite chez beaucoup de politiciens maliens et certains hommes de presse qui sont allés jusqu’à accrocher leur manteau de journalistes pour se vêtir de la toge de juge en se permettant de prononcer de possibles sentences après la découverte du charnier de Diago sans même songer qu’en matière de justice il y a ce qu’on appel la présomption d’innocence.


Loin de nous l’idée de vouloir dire que Sanogo est un saint, la rapidité des déclarations selon lesquelles les corps trouvés dans ce charnier seraient le corps des bérets rouges disparus suite aux évènements du 30 avril sans que la police scientifique et les organismes compétents en la matière ne donnent leur conclusion nous laisse perplexes. Ils véhiculent ainsi une information venimeuse à la population dans le but de l’inciter à la haine, la haine contre Sanogo pour ainsi faciliter son élimination.


Mais la question que l’on refuse de se poser est celle de savoir comment ces charniers sont passés inaperçus aux yeux des autorités de la transition ? Comment les agents secrets ou encore les services de renseignement n’ont pu trouver l’éco de l’existence d’une telle fosse jusqu’à ce jour ?

Pourquoi la mise au jour de ce charnier juste après que Sanogo est fait une déclaration sur son arrestation qui a révolté nombre de Maliens qui ont même voulu soutenir leur victime de « général » ? Et pourquoi juste après, interdire toute visite à Sanogo pendant dix jours y compris à son avocat ? Il n’est surtout pas question de dire non plus que les corps trouvés ne sont pas ceux des bérets rouges car nous n’avons aucune preuve mais ce qui est sûr, c’est que d’autres possibilités peuvent être envisagées. Où ont été enterrées les victimes du coup d’Etat du 22 mars et du contre coup du 30 avril ? Combien de parents ont eu le privilège d’enterrer leur mort ? N’est-il pas possible que ces corps aient été jetés dans une fosse commune ? Qu’on arrête de mettre la charrue avant le bœuf. La justice est à pied d’œuvre et bien, qu’on la laisse travailler. Jusqu’ici, elle n’a pas encore demandé le soutien de qui que se soit comme assistant en verdict. Qu’on arrête de torturer la pauvre population avec des informations partisanes.


Amadingué Sagara.

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