Ce vendredi 13 décembre est le dernier jour de la campagne pour les élections législatives au Mali avant le second tour, dimanche 15 décembre. Un scrutin qui, après la présidentielle de l’été, doit sceller en principe le retour de l’ordre constitutionnel.
Pour le second tour des élections législatives maliennes, 127 sièges de députés sur les 147 que compte l’Assemblée nationale restent à pourvoir. La campagne électorale, qui s’achève ce vendredi à minuit, a été franchement terne.
Certes, quelques affiches électorales étaient visibles. Mais, côté ambiance, il n’y avait que de rares cortèges sillonnant les routes et les villes. Il n’y a quasiment pas eu de grands rassemblements. Les candidats ne se sont pas mobilisés et les électeurs sont plutôt restés indifférents, surtout à l’intérieur du pays. Une campagne électorale terne, mais aucun incident majeur na été signalé.
Ralliements surprises
L’entre-deux-tours des élections législatives maliennes a également été marqué par des annonces de ralliements surprises. Des ennemis politiques d’hier ont, semble-t-il, jeté les querelles dans le fleuve Niger pour se retrouver. Craignant des bourrages d’urnes, de nombreux candidats ont mis en place ce qu’ils appellent un « dispositif antifraude ». Dans ce cadre, les regards seront notamment tournés vers la localité de Gao dans le Nord ou à Goundam, localité située dans la région de Tombouctou où, là, un baron local est accusé de vouloir bourrer les urnes.... suite de l'article sur RFI