Le Festival au Désert, le plus grand événement culturel au nord du Mali, a décidé de reporter sa prochaine édition qui devait se tenir à Tombouctou en janvier 2014. D’autres festivals résistent, malgré un contexte sécuritaire compliqué. Tous impliquent leurs organisations et artistes invités dans le processus politique de « normalisation », loin de leur fonction initiale. Est-ce bien leur rôle ?
Le Festival au Désert a annoncé récemment sur son site que malgré tous les efforts mis en place par le gouvernement du Mali, par la Minusma et eux-mêmes, la situation n’est pas encore appropriée pour leur permettre d’assurer la sécurité des artistes et festivaliers.
« Le nouveau gouvernement nous est favorable, c’est un moyen de démontrer la normalisation. C’est un symbole pour la presse internationale. Nous rentrons dans la logique de normalisation. Le président IBK cite souvent le festival, il doit y retourner. C’est un signe en direction des touristes aussi. Nous sommes au stade des contacts avec les ambassades, la Minusma », affirmait quelques semaines avant l’annonce le directeur du festival, Manny Ansar.... suite de l'article sur RFI