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Second tour des législatives / Les Maliens boudent les urnes

Publié le lundi 16 decembre 2013 | Le Républicain

© aBamako.com par A.S
Second tour des législatives: Le President IBK vote
Bamako, le 15 décembre 2013 à Sébeninkoro. Le préésident IBK a accompli son devoir civique pour le compte de ce second tour des législatives

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Législatives du 15 décembre: Louis MICHEL et sa délégation assistent à l’ouverture des bureaux de vote

- 15/12/2013

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Élections législatives (Novembre 2013)

Pire que le Premier tour des élections législatives du 24 novembre 2013, le deuxième tour du 15 décembre 2013, risque de battre le record des élections maliennes, à faible taux de participation. Le dimanche durant toute la journée, les électeurs ont boudé les urnes.

Et du coup, comparativement à l’élection du Président de la République, à l’issu de laquelle IBK a été élu avec un taux avoisinant celui de l’époque du parti unique, il ne serait pas maladroit de s’interroger sur la légitimé des députés élus dans ses conditions.
Commune II et III de Bamako / Comme au premier tour, faible affluence des électeurs

Les Bamakois, à l’instar des autres maliens, étaient convoqués le 15 décembre 2013 aux urnes pour accomplir leur devoir civique dans le cadre du second tour des législatives 2013. Les électeurs de Bamako ont jugé nécessaire semble-t-il encore, de rester chez eux, ou de sortir à compte-goutte comme c’était le cas au premier tour.

Les communes II et III du District de Bamako n’ont pas échappé au manque d’affluence des électeurs. Au centre de vote de Dar-Salam (en Commune III), le coordinateur du centre, Dr Boubacar Djitèye, a indiqué que la fréquentation des 13 bureaux de vote par les électeurs est morose. «Les gens viennent petit à petit, et votent dans le calme. Nous espérons qu’avant la clôture les gens sortiront beaucoup pour rehausser le taux de participation», a-t-il dit. En commune II, les centres Mamadou Diarra de Médina Coura et de Bozola n’ont pas été épargnés par la faible affluence des électeurs. «Mon constat est que dans la matinée, l’affluence n’était pas au rendez-vous.

Maintenant, il y a un léger mieux même si nous voulons qu’il y ait une participation massive des populations. Nous pensons qu’avant la fermeture des urnes, l’on aura plus de votants. C’est vraiment aujourd’hui le grand défi à relever dans ces législatives », dénonce Sambou Fomba, coordinateur du centre Mamadou Diarra. Au centre de vote de Bozola, le coordinateur du centre, Lassana Dolo, a évoqué le même souci de faible affluence. «L’affluence n’est pas grande. Les électeurs viennent à compte-goutte. C’est la seule chose qui nous inquiète dans ces élections législatives. Sinon, toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement. La preuve. Nous n’avons rencontré aucune difficulté d’abord. C’est pourquoi, j’invite les électeurs à sortir au second tour pour relever le défi de participation. Car voter est un acte citoyen, c’est participer à la construction du pays, au renforcement de la démocratie», a conclu le coordinateur Dolo. Hadama B. Fofana
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2ème tour des législatives en commune IV / Une atmosphère morosedans les centres de vote
L’ambiance dans les quelques centres de vote visités en commune IV du district de Bamako présage un faible taux de participation des populations au second tour des législatives.
Justes quelques personnes faisant la queue devant les bureaux, des électeurs à la recherche de leur bureau de vote, telle est la scène dans certains centres de vote du district de Bamako, notamment en commune IV. Nous sommes très loin de l’engouement des élections présidentielles. Il est 9 h passé, au centre de vote du Lycée Mamadou Sarr de Hamdallaye, les populations ne se bousculaient point pour accomplir leur devoir civique.

C’est le même constat aux centres de vote Bah Aminata Diop et l’enceinte du « Marché plateau ». Dans ces centres, ce qui attire surtout l’attention est que les femmes semblent être plus nombreuses à venir voter ce dimanche. « Les gens ne viennent pas à cause du comportement même des décideurs politiques, nous voyons des alliances contre nature. Je suis venu faire mon devoir citoyen, mais je n’ai voté pour personne », témoigne Alpha Sangaré maître tailleur à Lafiabougou.
Khadydiatou Sanogo

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