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Législative en commune IV : Les électeurs se sont fait désirer
Publié le lundi 16 decembre 2013  |  Le Prétoire


© aBamako.com par A.S
Second tour des législatives: Le President IBK vote
Bamako, le 15 décembre 2013 à Sébeninkoro. Le préésident IBK a accompli son devoir civique pour le compte de ce second tour des legislatives


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En Commune IV du District de Bamako, ils étaient deux prétendants en lice pour la conquête du fauteuil de député. Il s’agit de l’alliance Adema/Yelema et la liste RPM/Sabati 2012. Les électeurs ont encore boudé les urnes comme au premier tour.

Elections-2Comme au premier tour des législatives qui a enregistré un faible taux de participation, le constat qui se dégage cette fois est aussi moindre par rapport au premier tour. A notre passage au centre de vote Hamdallaye Plateau, l’affluence n’était pas au rendez- vous. Ce centre de vote compte 2318 électeurs inscrits, repartis entre Cinq bureaux de vote. Selon le coordinateur du centre Marabat Ana Gueye, l’affluence de ce scrutin est très timide par rapport à celui du premier tour, les gens viennent au compte-gouttes. Au bureau N04 du centre, le Président du Bureau de vote Siaka Camara dit avoir enregistré, de 08heures à 10h, seize votants sur 463 inscrits. Au Centre Hamdallaye marché, c’est le même constat.


En termes d’organisation technique et matérielle, tout était fin prêt pour le bon déroulement du scrutin mais les électeurs ont boudé les urnes. Ce centre de vote compte 28 383 électeurs inscrits sur la liste, repartis entre 59 bureaux de vote. Aux dire du coordinateur du Centre, Souleymane Kanouté, techniquement tout est fin prêt, mais l’affluence reste très morose. « Depuis le démarrage du vote il n y a aucun bureau de vote qui a enregistré 100 votants, les gens ne viennent pas » a t-i l souligné. Idem au centre Mamadou Sarr de Lafiabougou qui compte 51 613 sur 12 bureaux de vote. Pour le Président du Bureau de 12 Kalilou Maiga, l’affluence de ce scrutin est liée en grande partie aux candidats en lice, les gens ne les connaissent pas.


Il faut croire que le constat est le même partout dans la commune. C’est le cas du centre de l’Ecole du Fleuve de Djicoroni Para, où jusqu’à 11h encore certains bureaux de vote comme les N°010, 11 et 12 n’ont pas enregistré plus de 20 votant sur plus de 400 électeurs inscrits par bureau. Les électeurs se sont fait désirer et les agents électoraux font la causette.
Au centre de vote Aminata Diop de Lafiabougou, l’un des plus grands centres de la commune, c’est le même scénario. On remarque plus de curieux que d’électeurs. Les habituelles foules ne sont pas visibles.
Boubacar SIDIBE et Harber MAÏGA



Faible affluence en commune V
Les partis politiques mis en cause

Jamais les citoyens n’ont aussi boudé les urnes. Pour beaucoup de Maliens, cette élection passe comme un non événement. La preuve, dans les bureaux de vote que nous avons sillonné, le constat était amère. Les agents électoraux étaient entrain de dormir, faute d’électeur.


L’atmosphère était tellement morose que dans certains bureaux de vote des agents électoraux ont préféré poser la tête sur la table pour rattraper le sommeil de la nuit. Au niveau du bureau de vote du Sacré chœur, le coordinateur Yacouba Danioko nous signale que l’organisation n’a souffert d’aucun désordre. Il souligne qu’il y a dans son centre 23 bureaux de vote. Partant, il a déploré le manque d’engouement des électeurs. Dans ce centre il y a eu un incident nous indique le président du bureau de vote No 6, Daouda Diakité. Un certain Broulaye Kanté a tenté de glisser dans l’isoloir une fiche falsifiée, mais, il a été maitrisé par les forces de sécurité et conduit au 15ème arrondissement. Au bureau de vote de Torokorobougou, on dénombre 6 bureaux de vote avec une moyenne de 477 électeurs par bureau, nous informent le coordinateur Sékou Koné. Pour lui, l’organisation administrative a été parfaite. Toutefois, il a déploré la faible affluence avant de justifier ce manque d’engouement par le comportement des partis politiques qui n’ont pas su mobiliser les électeurs.
Badou S. KOBA


Commune VI :
Faible affluence au second tour
Malgré les sensibilisations de grande envergure après le premier tour des élections législatives, les populations de la Commune VI semblent toujours ne pas s’intéresser à ce scrutin vu l’affluence qui n’était pas au rendez-vous. Le constat a été fait, hier, dimanche 15 décembre 2013, quand les Maliens étaient appelés aux urnes, dans le cadre du second tour des élections législatives.


La première impression qui se dégage est que ce scrutin s’est déroulé dans le calme, à part des incidents mineurs qui ont été enregistrés dans certains centres, mais les électeurs ont une fois de plus boudé les urnes.


Comme à l’accoutumée, la plupart des bureaux de cette circonscription ont été ouverts à 8 h. A Magnambougou, le nombre d’électeurs se comptait au bout des doigts.


A Sogoniko et à Banankabougou, considérés comme les plus grands lieux de vote de la Commune VI, le taux de participation demeure relativement faible. De même qu’à Faladiè-Socoro, et bien d’autres centres de vote de la Commune notamment, Niamakoro et le centre de Socorodji. En effet, rarement un scrutin électoral aura enregistré une si faible affluence dans l’histoire démocratique du Mali. Retraité de la fonction publique, Moussa Amidou Macalou, habitant de Banankabougou, dit n’être pas intéressé par les législatives. «On connait la chanson car une fois à l’Assemblée nationale, ils sortiront leur griffe». A noter que beaucoup de Maliens, à l’image d’Oumou Sissoko, étudiante à la Faculté de Droit, ont fustigé l’attitude des députés, qui, selon eux, une fois élus, se détournent des préoccupations de leurs localités. «La plupart d’entre eux ne reviennent à leur base électorale qu’à l’approche des élections», fait remarquer Oumou.


Non sans déplorer que ces députés qui doivent être l’interface entre leurs localités et le gouvernement, ne soient mus que par leurs propres intérêts. Selon lui, quelle que soit la sensibilisation, il y a aujourd’hui, une rupture de confiance entre le député et son peuple qu’il est censé représenter.
Ibrahim M.GUEYE

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