Selon les dires de Mamadou Kaba lui-même, il ambitionnait d’être avocat ou médecin, mais, le sort en ayant décidé autrement, il est devenu journaliste. Après son baccalauréat, il a réussi le concours d’entrée à l’Ecole de journalisme de Lille, en France. Il y sera journaliste responsable de sa classe, car il était un bon élève.
Après septembre 1965, pour un stage en France et août 1969 pour un stage de 3 mois en Israël, il a commencé réellement à travailler au journal L’Essor, où il publiera ses premiers articles, sur les thèmes de « l’information et le développement » et « politique et information ».
Selon Mamadou Kaba, il faut toujours que l’on accepte de se sacrifier pour le développement du pays. Mais il y a des limites qu’il ne faut pas franchir, même s’il en est qu’il faut franchir.
Le doyen est resté à l’Essor jusqu’en 1977, sans jamais subir aucune sanction professionnelle. En 1977, il est nommé directeur du CNPC (Centre national de production cinématographique). Il dira « partout où tu vas, il faut donner le meilleur de toi-même. Ma nomination comme ambassadeur en Egypte était le résultat de mon travail ».
C’est cet homme de presse réputé pour son langage qui s’est allé hier à Paris. Lui que certains prédestinaient déjà la présidence de la nouvelle Haute autorité de la communication.
Mais, comme aimait nous rappeler Kaba lui-même « l’homme propose, Dieu dispose ».