Le gouverneur de la Région de Tombouctou, le Colonel-major Mamadou Mangara a voté au centre de vote de l’école Bahadou Aboubacar. Après s’être acquitté de son droit de citoyen, le chef de l’exécutif régional a exprimé sa satisfaction de voir le Mali se doter des institutions et rependre sa place dans le concert des nations démocratiques.
Le gouverneur a ensuite accueilli à l’aéroport Albert Koenders, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mohamed Auajjar, chef de mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif) et ancien Ministre marocain et Gassama Capiano, vice-président de l’Union Économique Monétaire Ouest-Africain (Uemoa) et député de Guinée Bissau. En compagnie de ces personnalités, il a effectué une tournée dans les centres de vote.
On notait aussi la présence du commandant de zone militaire, du représentant du directeur régional de la police, de Mallé Diakité de la Cour Constitutionnelle, du chef de bureau de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilité au Mali (Munisma) Cecilia Piazza, du coordinateur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni).
L’imposante délégation a visité les centres de vote Alpha Moya, Bahadou et Cheick Nouh de Kabara. Partout où les visiteurs sont passés, aucune irrégularité n’a été constatée dans les bureaux de vote. L’affluence variait d’un centre à l’autre. Pendant toute la matinée, on ne se bousculait pas devant les bureaux de vote.
Bert Koenders s’est dit satisfait de l’organisation matérielle de ce scrutin qui, pour lui, est d’une grande importance pour notre démocratie. Il a salué les conditions de sérénité et de sécurité dans laquelle se déroulent les opérations de vote, tout en faisant le constat de la faible affluence.
La délégation devait se rendre à Goundam par hélicoptère, mais les conditions météorologiques n’ont pas permis d’effectuer le voyage. La ville de Tombouctou était enveloppée dans une brume de poussière et le froid était mordant. En attendant que le temps s’améliore pour prendre l’avion du retour à Bamako, la délégation a visité la grande mosquée de Djingarey-ber, vieille de plusieurs siècles.
Les observateurs nationaux (Cour Constitutionnelle, Réseau Apem, Ong) et internationaux (Cedeao, Nations Unies) sont aussi présents partout dans les bureaux. Les éléments des forces de sécurité, comme à la présidentielle et au premier tour des législatives, étaient mobilisés en grand nombre.
Dès la veille du scrutin, la police, la gendarmerie, la garde nationale, la protection civile et les forces armées ont commencé la surveillance des bureaux de vote en effectuant des patrouilles dans la ville. Une double ceinture de sécurité est déployée aussi autour de la ville pour parer à toute éventualité.