Le chef de la Mission d’ observation électorale de l’Union Européenne au Mali,
Louis Michel, a salué avant-hier lundi la bonne tenue du second tour des
élections législatives dans notre pays et affirmé que celui-ci a retrouvé
désormais les conditions démocratiques qui devront lui permettre de redémarrer
pour s’occuper pleinement du développement, de l’éducation et de la
réconciliation. Louis Michel a présenté lundi matin, lors d’une conférence de
presse, la déclaration préliminaire qui rassemble les observations, relatives
au second tour des élections législatives qui s’est déroulé le 15 décembre.
Celui-ci a précisé qu’il s’agit des observations qui ont été relevées par les
équipes de l’Ue dans 705 bureaux de vote situés dans 5 des 8 régions
administratives du pays couvrant 91% de l’électorat potentiel, et analysées par
la Mission.
Louis Michel a salué “la bonne organisation et le déroulement pacifique du scrutin,
en dehors de quelques incidents techniques ou logistiques qui ne sont pas de
nature à remettre en cause la régularité ou la légitimité de l’élection’’.
Le chef de la Mission d’observation électorale de l’Ue a indiqué que les autorités
maliennes, dont le Ministère de l’Administration Territoriale, ont travaillé
avec beaucoup de professionnalisme, compte tenu des conditions logistiques,
matérielles, financières et humaines spécifiques de ce scrutin.
“Jusqu’ici la manière dont ça s’est passé correspond aux meilleurs standards auxquels j’ai
pu assister’’, a-t-il précisé. “Il faut féliciter d’abord la population
malienne et tous ceux qui ont participé à l’élection, les citoyens, les
militants et les candidats, ils ont fait vivre la démocratie’’, a salué le
député européen.
“Il est évident que ce second tour parachève tout le processus de reconstruction
institutionnelle qu’on imaginait difficile mis en place depuis des mois après
le drame que ce pays a connu’’, a affirmé Louis Michel avant de poursuivre que
“personne n’aurait pu croire qu’on pourrait organiser le retour à l’ordre
constitutionnel et à l’état de droit aussi vite’’. “Ce pays a retrouvé désormais
les conditions démocratiques qui devront lui permettre de redémarrer pour
s’occuper pleinement du développement, de l’éducation et de la
réconciliation’’, a-t-il conclu.
Vamoussa DIARRA