L’Institut de formation en sciences de la santé (INFSS) reste un vivier important de personnel paramédical dans notre pays. L’établissement a tenu hier la 15è session de son conseil d’administration. Présidée par Ibrahima Coulibaly, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, la session s’est déroulée en présence du directeur général de l’établissement, le Pr Alhousseyni Ag Mohamed, et de l’ensemble des administrateurs. Ceux-ci ont examiné et amendé les documents soumis à leur approbation parmi lesquels l’exécution des recommandations de la précédente session, le rapport d’activités de l’exercice 2013 à la date du 31 octobre. Les administrateurs se sont aussi prononcés sur le projet de budget 2014. Les administrateurs ont apprécié le travail accompli par la direction de l’établissement, en termes d’amélioration de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail du personnel. Ils ont invité les responsables de l’institut à garder le cap pour réussir l’implantation des curricula révisés selon l’approche par compétences (APC) et mettre sur le marché un personnel paramédical compétitif.
Pour l’exercice qui s’achève, l’INFSS a pu honorer nombre d’engagements grâce au soutien de ses partenaires techniques et financiers, notamment l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), le Réseau africain des laboratoires (RESOLAB) et le projet Déclic.
La contribution de ces partenaires a permis à la structure d’effectuer ses activités phares, notamment le renforcement des capacités des encadreurs et des enseignants permanents et vacataires du public et du privé, la finalisation de la relecture des curricula de formation, a expliqué le directeur général de l’établissement. Elle a aussi permis l’achat d’équipements et de matériel didactique, le renforcement des capacités des sages femmes et la poursuite de l’intégration du système LMD.
Le Pr Alhousseyni Ag Mohamed a rappelé que l’institut, malgré le contexte d’incertitude qui a prévalu durant l’année académique 2012-2013, a pu réaliser 90% des cours théoriques et pratiques, organiser les deux sessions des examens de passage en classe supérieure et des examens de fin d’études. Le concours d’entrée à l’institut au titre de l’année académique 2013-2014 a été organisé et le réajustement des programmes de formation harmonisé par l’OOAS. Les bourses, les aides sociales ainsi que les frais de réquisition pour les grandes vacances de l’année 2012-2013 ont été payés à Bamako et dans les annexes de l’institut dans les régions, a assuré le directeur général de l’INFSS.
Les administrateurs ont donné les orientations nécessaires à la direction de l’établissement afin de pouvoir préserver ces acquis. Le président de séance a expliqué que la direction de l’établissement, malgré la modestie du budget qui lui a été alloué, a su avec l’appui des partenaires techniques et financiers, réaliser ses engagements subséquemment avec sa mission classique. Il a rendu hommage aux administrateurs pour l’attention particulière qu’ils accordent au développement et au rayonnement de l’institut, aux partenaires pour leur accompagnement.
Au titre de l’exercice 2013, le budget était équilibré en recettes et en dépenses à plus de 1,8 milliard Fcfa. Ce budget a été exécuté à plus de 1,4 milliard de Fcfa soit un peu plus de 90%. Pour le prochain exercice, le budget prévisionnel se chiffre à un peu plus de 2,1 milliards Fcfa. Ces ressources financières permettront à l’institut de répondre aux exigences de formation des agents paramédicaux, notamment des techniciens supérieurs de santé dans les filières de biologie médicale, de l’hygiène et assainissement, d’infirmier d’Etat et sages-femmes d’Etat.
