Politique
Douentza : l’administration prepare le terrain de la reconciliation
Publié le jeudi 19 decembre 2013 | L’Essor
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© Présidence du Faso par A.O
Présidence du Faso : un émissaire malien reçu en audience par le Président du Faso Lundi 15 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience M Cheick Oumar Diarrah, ministre malien de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, qui était porteur d`un message du chef de l`Etat malien. |
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- 30/8/2013
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Le préfet du cercle de Douentza, Issiaka Bathily, à la tête d’une forte délégation, a effectué du 4 au 10 décembre une tournée dans les 14 communes du cercle pour évoquer la nécessité d’un dialogue intercommunautaire. Il entendait préparer le terrain pour un retour sécurisé dans leurs localités d’origine des refugiés et déplacés du cercle de Douentza.
Issiaka Bathily était accompagné de représentants de chaque groupe ethnique de Douentza, des leaders religieux, de ceux de la société civile, du président du conseil de cercle et de membres des forces de sécurité (AMA et MINUSMA), de la gendarmerie et de la Garde nationale. La délégation a bénéficié du concours du Programme d’appui à la transition, financé par l’USAID et mis en œuvre par AECOM international développement.
Au cours de ce périple, le chef de l’exécutif local, a surtout parlé de la nécessité d’une cohabitation pacifique, de la réconciliation et de la cohésion sociale ainsi que de l’éradication des causes profondes des conflits.
Parmi les préoccupations soulevées par les populations figurent les séquelles des exactions des groupes rebelles et de leurs complices ; le banditisme récurrent dans les communes de Mondoro, Haïré, Hombori, Diaptodji, Gandanna, Débéré, Petaka, Koubewel-Koundia et Douentza. A cela s’ajoute la détention d’armes de guerre par des civils, etc.
Dans son message, le préfet s’est appesanti sur les défis de l’après-crise, la nécessité d’un dialogue entre citoyens ; la collaboration avec les forces de sécurité ; le dépôt des armes par les civils ; la dénonciation des bandits et la sécurisation de la population, le civisme par le paiement des impôts.
O. DIARRA
AMAP-Douentza
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