Dans notre parution N°104 du 27 novembre 2013, nous avions relaté que la Mairie de la commune VI a semé la zizanie dans les centres de Magnambougou et de Sogoniko en insérant le nom de 200 agents électoraux non formés pour la circonstance parmi 1800 formés et dont les frais de formation (12500 F) plus les frais de la journée électorale devaient être payés à la fin de la journée.
En effet, à la fin de la journée, ni les agents formés ni ceux n’ayant pas été formés ne pouvaient être rémunérés à travers les listes que détenaient les coordinateurs. Par conséquent, le rendez vous était donné pour le lendemain matin à l’Institut des Jeunes Aveugles (IJA).
Pour ce second tour, nous avons pris attache avec des agents formés ayant reçu leurs perdiems et reconduits pour la suite.
Ainsi, selon Mahamadou Traoré, président du bureau N° 22 de Sogoniko : «le lendemain, après une lutte acharnée, nous avons pu être remis dans nos droits. De l’IJA, on nous a envoyé à la Mairie où les portes nous avaient été fermées. Et comme les esprits s’échauffaient, on s’en est pris aux matériels sur place, mais vers la fin, seuls les agents formés dont les noms figurent sur la liste initiale détenue par les formateurs ont pu percevoir leurs dus».
Pour ce second tour, nous n’avons pas rencontré un incident de ce genre et tout semblait se dérouler normalement à part la faible affluence déplorée dans les 2 centres et cela d’une manière pire que pour le 1er tour.