11 partis et 4 indépendants se partagent les 147 sièges de l’Assemblée nationale RPM 59, ADEMA 20, URD 17, FARE 6, CODEM 5, ASMA, SADI, CNID, ADP: 4, MIRIA, MPR, PDS: 3…
Publié le jeudi 19 decembre 2013 | Le 22 Septembre
Les résultats provisoires complets des législatives ont été proclamés mardi soir par le ministre en charge des élections, le Général Moussa Sinko Coulibaly.
Au regard des chiffres annoncés, le RPM d’Ibrahim Boubacar Kéita s’impose, avec 59 sièges, devenant ainsi la première force politique du pays, loin devant le parti de l’ex Président Alpha Oumar Konaré, l’ADEMA, avec seulement 20 élus.
Celui-ci est suivi par l’URD de Soumaïla Cissé, qui n’a pu obtenir que 17 députés pour désormais animer, comme annoncé, l’opposition. Les FARE, la formation politique de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, se contente de 6 élus. Pour l’instant, on ignore si ce parti ira ou pas dans l’opposition aux côtés de son allié au second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé.
La CODEM, dont le leader, Housseyni Amion Guindo dit Poulo, a échoué à Sikasso, parce que victime de xénophobie, arrache 5 sièges contre 4 pour l’ASMA de Soumeylou Boubèye Maïga, et autant pour SADI du Dr Oumar Mariko, le CNID de Me Tall et l’ADP – Maliba d’Aliou Boubacar Diallo.
Ce quatuor est suivi par un autre, avec 3 élus pour chacun des partis. Ce sont le MPR de Choguel Kokkalla Maïga, le PARENA de Tiébilé Dramé, le MIRIA de Mamadou Kassa Traoré et le PDS d’Ahmed Diane Sémega. Soulignons que cette dernière formation politique est bien celle des amis de l’ancien Président ATT. La CDS de Blaise Sangaré obtient 2 sièges dans son fief de Bougouni. C’est l’un des rares leaders politiques qui a véritablement un bastion électoral bien localisé.
Enfin, six partis politiques obtiennent chacun 1 député: le RpDM de l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, l’APR de l’ancien ministre Oumar Ibrahima Touré, Yélema du ministre actuel Moussa Mara, l’UM – RDA de son homologue Bocar Moussa Diarra, l’UDD de leur collègue Tiéman Coulibaly et le PVRM.
Les quatre indépendants élus le sont à Kidal et à Ménaka, un chacun, contre deux à Goundam. Il reviendra à la Cour constitutionnelle de valider ces résultats, lors du désormais célèbre «3ème tour» ou d’y apporter les corrections qu’elle jugera nécessaire. Rappelons que ce sont 85 partis qui se sont lancés dans la course aux législatives pour 147 sièges à pourvoir. Au finish, ce sont 11 formations politiques et 4 listes indépendantes seulement qui siégeront désormais à l’Hémicycle.
