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L’Essor N° 17582 du 19/12/2013

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Conseil des ministres de l’UEMOA: De bonnes perspectives économiques
Publié le vendredi 20 decembre 2013  |  L’Essor


© Abidjan.net par Atapointe
Clôture des travaux de la 3eme assemblée de l`association des médiateurs des pays de l`UEMOA
Jeudi 12 septembre 2013. Abidjan. Hôtel du Golf. La 3eme session ordinaire de l`association des médiateurs de l`UEMOA a refermé ses portes. La grande chancelière de Cȏte d`Ivoire Henriette Dagri Diabaté a élevé M. Albert Tevoedjré au rang de grand officier de l`ordre national ivoirien.


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La présidente du Conseil des ministres a cependant insisté sur la poursuite des grands chantiers de l’Union. Et sur l’attention à porter aux problèmes de paix et de sécurité

Notre pays retrouve sa place pleine et entière au sein des institutions économiques et financières tant sous-régionales que régionales. Ce retour du Mali a pu se vérifier lors de nos participations dans la succession des rencontres de haut niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Rencontres qui se sont échelonnées de la 91ème session ordinaire du Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) à la session ordinaire du Conseil d’administration de la BCEAO pour aboutir hier au Conseil des ministres de l’Union. Si les premières rencontres ont permis aux responsables et partenaires des institutions financières de l’UEMOA de développer les perspectives financières de l’Union et la stratégie à adopter pour une croissance économique durable, le rendez-vous de jeudi dernier mettait avant tout l’accent sur les voies à emprunter pour mobiliser davantage de ressources pour le financement de nos Etats. Il s’agissait en effet pour les patrons des départements de l’Economie et des Finances de l’espace UEMOA d’évaluer l’état de la mise en œuvre des projets inscrits au programme des institutions sous-régionales afin de faire ensuite des projections sur de nouveaux défis économiques et financiers de l’Union.

La 4ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine au titre de l’année 2013, qui s’est tenue dans les locaux de l’Agence principale de la BCEAO à Bamako, était présidée par notre ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko présidant le Conseil des ministres de l’Union, en présence de ses homologues chargés de l’Economie et des Finances des pays de l’espace UEMOA. Le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré, le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, le président de la BOAD, Christian Adovelande et le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), Jeremias António da Cruz Pereira, ont également pris part à ces travaux qui enregistrent la présence des directeurs des agences principales de la BCEAO et de la BOAD ainsi que les partenaires des deux institutions financières.

La rencontre annuelle des ministres se tient au moment où notre pays engage la mise en œuvre du vaste chantier de sa relance économique et sociale. Un chantier fondamental pour l’essor du Mali et qui aura inévitablement un effet sur la croissance économique sous-régionale. Un chantier dont la réalisation nécessite l’accompagnement dynamique et constant des institutions financières sous-régionales, régionales et internationales. Au-delà de la prise en compte du cas particulier du Mali, le Conseil des ministres donne à ses participants l’occasion d’analyser et d’évaluer l’évolution de la situation économique et monétaire de nos pays, de mesurer le chemin parcouru afin d’apprécier les étapes qui restent à franchir pour atteindre l’horizon de convergence des économies des pays membres de l’UEMOA. Les ministres ont également analysé les différents rapports sur la croissance et la stabilité macroéconomique de l’Union.

La croissance repart à 6,5% et l’inflation retombe à 1,4%. L’activité économique au sein de l’Union a connu un coup d’accélérateur au cours de l’année 2013. Le taux de croissance est passé de 5,8% en 2012 à 6,5% pour cette année. Pour la présidente du Conseil, Mme Bouaré Fily Sissoko, les bonnes perspectives économiques qui se dégagent au sein de l’Union s’expliquent par la hausse de la production agricole, l’essor des activités extractives, ainsi que l’accroissement des investissements dans les infrastructures de base. Cependant, a-t-elle prévenu, la consolidation des acquis et l’amélioration du bien-être économique et social des populations de l’Union requièrent le renforcement de la paix et de la sécurité. « L’année 2013 est marquée par la normalisation de la situation socio-politique au Mali, avec la reconquête de la partie nord du pays et la tenue des élections présidentielle et législatives, et en Guinée-Bissau avec des progrès réalisés dans la transition. Ces faits ont montré une fois de plus que la solidarité entre les pays de l’Union, et surtout avec l’appui de la communauté internationale, a permis de résoudre des problèmes d’ordre politique et sécuritaire auxquels ont été confrontés certains pays de l’Union », a t-elle indiqué.

Mme Bouaré Fily Sissoko annoncera que la reprise de la croissance économique entamée au sein de l’Union en 2012 s’est donc poursuivie en 2013 avec ce taux croissance de 6,5 %. Quant à l’inflation, elle décélère de 2,8% en fin décembre 2012 à 1,4% à 2013, cela à la faveur de l’abaissement des prix des céréales. L’accélération de la croissance est le résultat du redressement de la production agricole, de la forte reprise de l’activité économique en Côte d’Ivoire, de l’essor des productions aurifère et pétrolière ainsi que des efforts consentis en matière d’investissements publics.

Pour la patronne du département de l’Economie et des finances de notre pays, les grands chantiers de l’Union demeurent cependant la pérennisation des taux de croissance élevés, le financement des économies, l’assainissement des finances publiques et la poursuite de l’approfondissement des marchés monétaire et financier. Elle a ainsi rappelé le rôle fondamental des institutions de financières sous-régionales dans la réalisation de ces chantiers.

La promotion et le développement du secteur privé sont essentiels pour une pérennisation des taux de croissances élevés. Dans ce domaine, la présidente du Conseil des ministres de l’UEMOA a préconisé la mise en place des systèmes de financement plus performants en faveur du secteur privé. Mme Bouaré a au nom de ses collègues félicité les responsables des institutions monétaires et financières de l’Union pour les résultats obtenus. Elle les a assuré du soutien et de l’entière disponibilité du Conseil des ministres. Elle a aussi relevé la nécessité pour les banques de renforcer leurs contributions au développement de l’Union.

D. DJIRÉ


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