Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le 26 Mars N° 791 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Ibrahim Boubacar Keita, président de la république : Il a les mains libres !
Publié le samedi 21 decembre 2013  |  Le 26 Mars


© aBamako.com par A.S
Second tour des législatives: Le President IBK vote
Bamako, le 15 décembre 2013 à Sébeninkoro. Le préésident IBK a accompli son devoir civique pour le compte de ce second tour des législatives


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Cette fois-ci, SA victoire ne lui a été « volée » ni à l’élection présidentielle, ni à celles législatives. Le président IBK, avec les résultats très favorables à son parti (le RPM) après le 2ème tour des élections législatives, a désormais tous les pouvoirs.
Quel usage en fera-t-il ?
Le temps nous le dira.
Les élections législatives, bien qu’elles n’aient pas enregistré un fort taux de participation auront fait tomber des ténors, (et pas des moindres) de la vie politique malienne. C’est le cas, entre autres, de Me. Mountaga Tall, de Dramane Dembélé, d’Housseini Amion Guindo et de Nock Ag Atia.

Quelques « vieux » politiciens sont tout de même parvenus à se faire réélire.
Il s’agit de Oumar Mariko, Bréhima Bérédogo, de Mamadou Hawa Gassama, de Assarid Ag Imbarcaouane, de Soumaila Cissé et Aïchata Cissé Haïdara dite Chato.
Aussi, la grande exclusivité de ces législatives aura été l’élection de M. Karim Keita fils du président de la République.
Par ailleurs, sur les six communes du district de Bamako, cinq ont été remportées par le RPM et ses alliés. Seule la Commune I lui a échappé au profit de l’alliance Codem-Cnid.

En Commune VI, Mme Camara Saoudatou Dembélé, présidente sortante de la commission lois du parlement et Me. Demba Traoré de l’Urd ont été défaits. C’est aussi raté pour le maire du district de Bamako, Adama Sangaré porte étendard de l’ADEMA-PASJ en Commune III. Il a été battu par le candidat du RPM, Kalilou Ouattara. À Kati, c’est l’Alliance Adéma-RPM qui s’empare des 7 sièges du cercle. Pour le reste des résultats, c’est un raz-de-marée du parti présidentiel qui a renversé pratiquement tout sur son passage.

Le gagnant de ces législatives, c’est donc sans conteste, le président Ibrahim Boubacar Keïta dont le parti a ramassé 60 sièges contre à 11 dans la précédente législature.

En comptant avec les 21 sièges de l’ADEMA et ceux d’autres alliés inconditionnels, il est évident que le président IBK obtiendra la majorité absolue (avec au moins 74 sièges) à l’Assemblée Nationale.

L’URD, quant à elle arrive en troisième position avec 17 sièges. Ensuite viennent les FARE 6, le CODEM 5, le CNID, le SADI et l’ASMA 4, le PARENA, le PDES et le MPR 3 et Yelema 2 sièges.

Le changement ne sera pas au rendez-vous à l’Assemblée Nationale.

Avec ces résultats provisoires des élections législatives, il est permis de dire que les hommes politiques maliens ont respecté la vieille tradition qui a toujours été la leur.

Tous penchent vers le côté de celui qui est au pouvoir en laissant vacante la place de l’opposition.
Comme lors du second tour de la présidentielle où la quasi-totalité des candidats du premier tour s’était alliée au grand favori du scrutin qu’était IBK, à la faveur des élections législatives, nous assistons au même scénario.

Nos politiques ont comme une phobie de l’opposition. Voulant un partage équitable du « gâteau », chaque formation politique se met à l’ordre et au pas du parti présidentiel.

C’est le cas de l’ADEMA-PASJ, première force politique du Mali (aujourd’hui décapitée) qui avait décidé avant même la tenue du 2ème tour des élections législatives, de se mettre au service du camp IBK.

Il n’ya plus que l’URD qui n’aura d’autre choix que d’occuper la vaste place de l’opposition. Son président, Soumaila Cissé, ayant, avant l’investiture du président IBK, choisi cette option. Mais, avec seulement 17 députés élus, l’Union pour la République et la Démocratie ne fera pas le poids face à une majorité présidentielle vorace et affamée.

De plus, quand on sait que le nomadisme politique est une sacrée tradition au Mali, il n’est pas exclu de voir tôt ou tard, des députés URD « s’exiler » (pour des besoins alimentaires ou autres) dans le camp de la majorité présidentielle.

En somme, cette fois-ci, la victoire de IBK ne lui a été « volée » ni à l’élection présidentielle, ni à celles législatives. Le « Prince du Mandé » a désormais tous les pouvoirs.
Quel usage en fera-t-il ?
Le temps nous le dira.

Ahmed M. Thiam
B. Sankaré

 Commentaires