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L’Essor N° 17584 du 23/12/2013

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Hommage a Mamadou kaba : louanges a un homme d’action et de verite
Publié le lundi 23 decembre 2013  |  L’Essor




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Ancien ambassadeur du Mali au Caire, ancien et premier président du Conseil supérieur de la communication, ancien directeur de la Radio Télévision du Mali et ancien directeur du CNPC, premier rédacteur en chef du mensuel « Sunjata », Mamadou Kaba, décédé le 15 décembre dernier à Paris, a été inhumé vendredi au cimetière de Niaréla. Auparavant, une cérémonie d’hommage a eu lieu dans la matinée dans sa grande famille à Quinzambougou. C’était en présence de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement (Bruno Maïga, ministre de la Culture et Jean Marie Idrissa Sangaré, ministre de la Communication), de la Première Dame, Mme Keïta Aminata Maïga, de l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, de plusieurs anciens ministres.

On notait aussi la présence de ses anciens collègues de l’ORTM et de l’Essor (Sidiki Konaté, Gaoussou Drabo, Souleymane Drabo), du CNPC, du ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Mohamed Lamine Fofana, de l’ambassadeur de la Guinée au Ghana, Arafan Kabiné Kaba (jeune frère du défunt) et d’une foule de parents, amis et anciens collègues. Mamadou Kaba a eu droit à un concert d’hommages de la part de tous ceux qui l’ont connu.

Mamadou Kaba était chevalier de l’ordre national du Mali. À ce titre, la Grande Chancellerie lui a rendu les honneurs et a prononcé une oraison funèbre avant de confier la dépouille à la famille.

Tous les intervenants ont été unanimes sur les qualités humaines et professionnelles du disparu. Dans l’oraison funèbre qu’il a lue, Seïdina Oumar Dicko qui a longtemps côtoyé l’homme à l’ORTM a salué les grandes qualités dont Mamadou Kaba faisait montre. Il a ainsi loué la générosité, la franchise, la loyauté, l’humanisme et le courage de son ancien collègue et directeur. Il se souvient de la dimension de l’homme face à l’adversité, notamment en ces journées chaudes de mars 1991. En ces moments difficiles pour les travailleurs de Bozola, il a toujours su prendre les bonnes décisions. Il a salué en Mamadou Kaba un homme de bien. Avant lui l’ami d’enfance du défunt, Boulkassoum Haïdara, a parlé de la vivacité, de la gentillesse, de la clairvoyance et aussi du talent de footballeur de Mamadou Kaba, lorsqu’ils fréquentaient l’école primaire.

Mamadou Kaba était un homme de média qui a terminé sa carrière dans la diplomatie. Ici aussi il a montré des qualités de leadership et des talents de diplomate. Aussi au nom de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali, Mohamed Mahmoud El Oumrany a tenu à saluer sa mémoire. Il a dit garder le souvenir d’un homme de très grande qualité. « Dans nos réunions, il était fidèle à la même place qu’il occupait avec calme et sérénité. Il intervenait toujours à propos allant droit au but sans polémique ni chicane. C’était un homme droit », se souvient-il, rappelant que c’était aussi un homme courageux.

Au nom de la famille, son jeune frère Arafan Kabinè Kaba a remercié les uns et les autres pour tous ces hommages rendus à son frère. Pour lui, nul doute, « c’est un pilier des Kaba qui s’en est allé ». S’il est triste de la perte d’un être cher, il se réjouit de voir que Mamadou Kaba a eu une vie bien remplie et que cela est reconnu de la plus belle manière. Ce concert de louanges touche la famille où, assure-t-il, son frère laisse un grand vide. Il se souvient et se souviendra toujours de ce frère qui était connu pour sa franchise. Quand il y avait un problème dans la famille et que certains hésitaient à trancher, Mamadou Kaba prenait toujours sur lui de dire la vérité, sans transiger et généralement cela s’arrangeait, se souvient Arafan Kabinè Kaba dans une émouvante intervention.

Dors en paix doyen.

A. LAM

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