Sur le plan technique, le CNCM est désormais à mesure de faire de la réalisation sur place avec l’acquisition des matériels de haute gamme, vendredi 20 décembre 2013.
Des caméras et accessoires de caméras, des appareils de son, de lumière, bref tous les matériels essentiels qu’il faut pour faire un bon tournage d’un film. C’est la donation de matériels que le ministère de la Culture a faite au CNCM, le vendredi 20 décembre. La présentation des lots s’est déroulée en présence du directeur général du CNCM, Moussa Ouane, des représentants des partenaires.
D’une valeur de 200 millions F CFA, le matériel est composé d’appareils destinés à l’image, au son, à l’électro et à la machinerie cinématographique. Parmi les matériels acquis, on note une grue motorisée et accessoires «capable de faire tous les mouvements qu’une caméra simple n’est pas en mesure de faire» ; des rails métalliques et accessoires, un échafaudage complet, mais également des tables de montage
qui «permettent d’envoyer les images d’une salle de montage vers d’autres salles de montage où chacun est en mesure de travailler indépendamment ».
Pour le ministre de la Culture, Bruno Maïga, l’acquisition des matériels est la preuve que l’Etat malien soutient la production cinématographique et fait du développement du 7e art sa préoccupation. Il a invité les utilisateurs à «prendre soin et bon usage des matériels».
Après la visite de la salle de postproduction et du magasin d’archivage, le ministre Maïga a affirmé que le CNCM mérite d’être mieux loti. Le directeur du CNCM, Moussa Ouane, a dit ses sincères remerciements au ministre de la Culture pour son engagement pour le rayonnement du cinéma malien. A l’en croire, «le CNCM est désormais capable de faire du cinéma sur place». Et de poursuivre : «Avant, pour faire le mixage (…) d’un film, il fallait partir en France, maintenant que nous avons les mêmes matériels, nous ferons tout sur place».
Pour mener à bien le travail, Moussa Ouane mise sur les compétences des jeunes «qui ont été recrutés et qui subiront des formations adéquates». Pour le DG Ouane, l’acquisition des matériels aura également un impact économique sur le CNCM, seule structure cinématographique de la sous-région à avoir de tels appareils.
La mise à niveau du personnel, la formation des comédiens, la dotation du CNCM en véhicules (pick-up) sont, entre autres, des doléances de l’institution cinématographique.