près le succès des six précédentes éditions, la 7ème édition du Festival Daoulaba (qui fait la promotion du coton), s’est tenue le 21 décembre 2013, à l’Espace Santoro de Bamako. Vu la situation de sortie de crise que traverse le Mali, l’édition a été fêtée de façon sombre et modeste avec des conférences, exposition, vernissage. L’ouverture et la clôture du festival ont été marquées par la présence des Ministres de la femme, de la famille et de l’enfant, Mme Sangaré Oumou Ba, et de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Berthé Aïssata Bengaly. Le festival était placé sous le thème : « femmes, paix et citoyenneté ».
Il a enregistré la participation massive de plusieurs associations de femmes de Bamako et de l’intérieur du pays. A travers Daoulaba, indique Awa Méithé, présidente de l’Association Daoulaba, on veut montrer ce que nous avons de meilleur chez nous, nos savoirs et savoir faire, de préserver notre culture tout en étant ouvert sur le reste du monde. Car nous sommes dans un monde d’échange. Et le message qu’on veut lancer lors de cette édition, c’es que la réconciliation, la reconstruction d’un Mali nouveau ne peut se faire en dehors d’une vraie amélioration des conditions de vie des femmes, des familles de façon générale. Les femmes sont les piliers de la société et notamment les femmes valorisatrices de coton qui est un pilier de l’économie malienne. Les ministres ont apprécié l’idée avant de déclarer leur accompagnement. «Daoulaba est organisé pour aider le Mali, montrer l’importance du coton aux gens. Ce qui est très important, car un pays ne peut avancer sans les femmes.
Quand tu aides les femmes, les enfants, les familles à travers le coton, tu aides tout une nation. Nous devons faire en sorte que sa transformation soit complète chez nous. Nul n’ignore que son importance est inestimable», souligne Mme Sangaré Oumou Ba. « Je salue et encourage Awa Méithé qui se bat pour valoriser le coton. Les tableaux de vernissage, les expositions que nous venons de voir essentiellement basés sur le coton, donnent de l’espoir aux gens», ajoute Mme Berthé. Le conférencier, Ibrahima Maiga, représentant de la commission dialogue et réconciliation, a invité les femmes à s’impliquer fortement pour le retour de la paix et de la réconciliation dans notre pays.
Hadama B. Fofana