Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a donné sa première interview après le début des combats à Bamako entre les ex-putshistes et les militaires "Bérets rouges" favorables à l'ancien président malien Amadou Toumani Touré.
Pour sa première interview après les combats qui ont fait rage lundi et mardi à Bamako entre des militaires fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré (ATT) et l’ex-junte malienne qui l’a renversé, le Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, a été très ferme. « Nous avons assisté à une tentative de déstabilisation du pays ces dernières 48 heures, qui se sont soldées par une victoire, temporaire, pas complète encore, de notre armée et de nos forces de sécurité, constituées notamment des ex-putschistes », a-t-il dit.
« Il y a encore quelques éléments civils et armés [Bérets rouges, commandos parachutistes fidèles à ATT, NDLR] dans la nature, ce qui justifie la présence massive de nos forces armées et de sécurité dans la ville de Bamako, afin de sécuriser la population, le business et les bureaux », a-t-il ajouté.
"Persistance"... suite de l'article sur Jeune Afrique