Les administrateurs du Laboratoire national de la santé (LNS) se sont réunis lundi pour la 22e session ordinaire du conseil d’administration du laboratoire. Les points inscrits à l’ordre du jour étaient l’analyse du rapport d’activités du présent exercice, l’état d’exécution des recommandations de la 21e session et les perspectives pour 2014.
Aux dires du directeur général, Benoit Yaranga Koumaré, le LNS ; dans l’exécution de ses activités de 2013 ; a suivi correctement son programme opérationnel. « La surveillance de la qualité des médicaments, des aliments, des eaux et des boissons, le programme de mise en niveau du laboratoire, l’amélioration du niveau des ressources propres et le programme de renforcement des capacités ont été correctement exécutés », a indiqué M. Koumaré.
Concernant la surveillance de la qualité des médicaments, le Laboratoire a examiné 7368 échantillons et a décelé 555 médicaments dont 17 expertises de produits suspects avec 3,2 % de non-conformité relative, 6478 échantillons d’aliments et de boissons avec 20,2 % de non-conformité, 335 échantillons d’eau avec 34,6 % de non-conformité. « Il a fallu trois missions du LNS pour l’atteinte de ses progrès et qui a sillonné 5 régions », a expliqué M. Koumaré.
S’agissant de la formation continue, le directeur a précisé que le programme de mise en niveau technique a été exécuté à hauteur de souhait. « Ce volet consiste à rehausser le niveau du LNS sur le plan normatif ; à savoir : le respect des normes exigées dans tous les domaines. Les efforts remarquables qui ont été réalisés sous cet angle ont abouti à l’accréditation initiale du LNS en microbiologie alimentaire, sous le certificat numéro 1-0048 Tunac/ilac-MRA/ISO-CEI du 6 juin 2013 valable jusqu’au 5 juin 2018 », a-t-il indiqué.
Sur le plan financier, le coût des activités programmées en 2014 est estimé à 752 millions de F CFA, contre 713 millions en 2013, une hausse de plus de 5 % par rapport à celui de l’exercice 2013.
« Nous ambitionnons l’élargissement du périmètre à d’autres paramètres de microbiologies pertinents dans le contrôle de la qualité des aliments et étendre l’accréditation à d’autres domaines de compétences du LNS comme le contrôle de la qualité des préservatifs », a-t-il annoncé.
Il a sollicité l’accompagnement du département de la Santé en vue du recrutement de trois pharmaciens pour étoffer le personnel et la prorogation du cycle d’internat de deux internes en pharmacie qui sont en fin de cycle.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Ousmane Doumbia, a reconnu que les résultats présentés par le Laboratoire national de la santé sont pertinents dans le contexte global de la préservation de la santé des populations.
« Malgré les difficultés, le LNS a enregistré un taux de réalisation des recettes de 81 % et exécuté ses dépenses à hauteur de 66 % », a salué M. Doumbia. Il a félicité la direction et l’a encouragée à doubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés à l’horizon 2014.
