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L’Essor N° 17584 du 23/12/2013

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Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme : les ONG incitees a la vigilance
Publié le vendredi 27 decembre 2013  |  L’Essor




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Le Centre de formation pour le développement (CFD) a abrité lundi, un atelier de formation et de sensibilisation des ONG sur le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. L’ouverture des travaux de la session était présidée par le représentant du ministre de l’Economie et des Finances et ancien directeur général de la Douane, Amadou Togola. C’était en présence du président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Modibo Sylla.

Initié par la CENTIF, cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation de la cellule permettra de corriger les insuffisances de la loi sur le blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Au cours des travaux les participants ont discuté de la problématique du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Les composantes de la loi relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et les missions et prérogatives de la CENTIF ont été largement débattus.

Selon le président de la Cellule, Modibo Sylla, les études de typologies menées par le GIABA et le GAFI montrent que les organisations à but non lucratif et les associations caritatives sont vulnérables aux risques blanchiment et de financement du terrorisme.

Pour lui la présente session permettra aux ONG de s’imprégner des notions de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et d’avoir une connaissance de leurs obligations et des risques de vulnérabilité en la matière. Il a rappelé que les organisations criminelles ont diversifié leurs investissements en s’orientant vers les activités légitimes pouvant leur servir de couverture pour de nouveaux trafics ou de blanchiment d’argent sale. Ces activités leur permettent de générer de nouveaux capitaux pour grossir leurs patrimoines déjà substantiels.

Le président de la CENTIF a relevé qu’avec la mondialisation, les réseaux criminels ont délocalisé les étapes et les lieux du crime pour optimiser leur profit. De ce fait, a souligné Modibo Sylla, le blanchiment et le financement du terrorisme constituent des menaces pour les économies et la stabilité des pays sous développés.

Le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Togola, a abondé dans le même sens en soulignant que le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont des menaces pour l’intégrité de notre système financier et constituent une menace pour la stabilité, la paix et la sécurité nationale, régionale et mondiale.

Pour combattre ces fléaux, notre pays a mis en place les dispositifs juridiques et institutionnels appropriés. La création de la CENTIF, l’installation de pôles économiques auprès de certains tribunaux de 1ère instance et l’adoption d’une Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, procèdent de ces efforts.

Cependant, avertit Amadou Togola, face aux menaces liées à ces fléaux, il importe que toutes les parties prenantes - l'administration, la société civile, les entreprises et professions financières - soient au même niveau d'information. D'où la nécessité de mettre l'accent sur la sensibilisation, la formation et l’éducation. Le représentant du ministre de l’Economie a sollicité l'adhésion des ONG qui, de son point de vue, constituent un maillon essentiel de la moralisation et de la transparence des systèmes économiques et financiers.

A. TOURE

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