Les surveillants de nos prisons ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause, ils disent être victimes d’un cloisonnement qui ne dit pas son nom.
En effet, veillant sur la sécurité des locaux, des prisonniers, des structures pénitentiaires et des populations en gardant les criminels et bandits derrière les barreaux, le corps des surveillants de prison ne bénéficie à ce jour d’aucun texte législatif.
Malgré les arguments juridico-doctrinaires avancés relatifs à la bonne organisation de ladite corporation comme c’est le cas dans certains pays voisins comme au Sénégal, les régimes successifs de notre pays ont refusé de reconsidérer le statut des surveillants de nos prisons.
A titre d’exemple »un sergent des corps militaires et paramilitaires est mieux payé qu’un lieutenant surveillant de prison au Mali » selon le lieutenant Brahima Sogodogo, secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison et contrôleur des SPES.
Rassemblés par Kassoum THERA & A.DICKO* (Stagiaire)