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Mali : marche pour contester la politique française à Kidal et arrestation de partisans du général Sanogo
Publié le samedi 28 decembre 2013  |  Xinhua


© aBamako.com par mouhamar
Marche de dénonciation de l’atteinte à la souveraineté du Mali
Bamako, le 27 décembre 2013. Le Collectif pour la Défense de la République a organisé une marche à travers les rues de Bamako pour dénoncer la politique française à Kidal


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Le collectif pour la dé fense de la souveraineté de l’Etat malien à Kidal a organisé vendredi à Bamako une marche pour contester la politique française à Kidal (extrême nord-est du Mali toujours occupé par des combattants touaregs du MNLA), a-t-on appris auprès des organisateurs.


Au cours de la marche, trois responsables du Mouvement populaire du 22 mars 2012 (MP22), demandant la libération du géné ral Amadou Haya Sanogo, écroué et inculpé notamment de meurtres et assassinats, ont été arrêtés, a constaté un correspondant de Xinhua.


Le porte-parole du collectif Mohamed Bathily a déclaré que l’organisation est en phase avec la vision des plus hautes autorit és du notamment le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).


« La réaction des autorités maliennes est conforme à notre combat et notre mobilisation pour la libération de Kidal », a-t-il affirmé, rappelant que le président malien « a dit qu’il ne né gociera pas avec les bandits armés » (allusion aux rebelles touaregs).


« A bas la politique française de Kidal », « Non au soutien de la France au MNLA » (Mouvement national de libération de l’Azawad), étaient entre autres les slogans scandés par les manifestants.


« Si le président IBK recule, Kidal sera un département franç ais », a déclaré le président du collectif.
A son avis, « tout compromis, toute compromission, toute concession au profit du MNLA, sans l’accord du peuple malien, serait un acte de haute trahison et (le président malien) en ré pondra devant la justice et devant l’histoire (..) ».


M. Bathily a tenu à préciser que la marche organisée par son collectif « n’a rien à voir avec le général Sanogo ». « S’il (Sanogo) doit être sacrifié pour le Mali, il sera sacrifié. Seule la justice compte (..) », a-t-il ajouté.


Les trois responsables du MP22 dont la présidente Pr. Rokia Sanogo et le porte-parole, Mohamed Tabouré, ont été arrêtés pour avoir distribué des affichés demandant la libération de l’ex-chef de la junte qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012.
Le général Sanogo a été arrêté et inculpé de « meurtres et assassinat » en novembre dernier.

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