Plus de 200 combattantes et combattantes, toutes catégories confondues, ont participé à la première édition de l’Open de Bamako qui s’est déroulée samedi dernier au centre Moon Kwang de Baco-Djicoroni. Parmi les participants, on notait la présence de plusieurs internationaux dont Ismaël Coulibaly, Seydou Niang, Adama Ballo, Toumani Diabaté, Aïda Tiama, mais aussi d’illustres inconnus. Pour tous ces combattants et combattantes l’enjeu de cette première édition de l’Open de Bamako était double : terminé la saison en beauté en remportant la dernière médaille de l’exercice et devenir les premiers taekwondokas à inscrire leur nom au palmarès du tournoi. Les combats ont duré presque toute la journée et se sont déroulés dans une salle du centre Moon Kwang pleine à craquer. Pas une seule place vide n’existait dans les gradins et les combats se disputaient simultanément sur deux tatamis. «Au total, il y a 120 combats, toutes catégories confondues, indiquera un responsable de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT). Les séniors filles et garçons s’affrontent sur le ring I, tandis que le ring II est réservé aux juniors filles et garçons», précisera notre interlocuteur. Comme son nom l’indique, l’Open de Bamako est une compétition ouverte à tous les combattants désireux d’y participer. La seule condition de participation, c’est l’affiliation à la Fédération malienne de taekwondo. Ainsi, tous les dojos du District de Bamako ont participé à l’édition inaugurale du tournoi, mais les combattants et combattantes se sont affrontés en individuel. Si certaines confrontations ont donné lieu à de belles empoignades qui ont tenu la salle en haleine, force est d’admettre aussi que les spectateurs ont assisté à quelques combats déséquilibrés notamment avec les internationaux. Les Ismaël Coulibaly, Toumani Diabaté, Adama Ballo, Seydou Niang étaient trop forts pour leurs adversaires respectifs et n’ont pas eu besoin de forcer leur talent pour dicter leur loi. Mais il n’empêche, pour le trésorier général de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) Maître Bakary Diawara dit Yankee, le résultat du tournoi importe peu. «Ce qui est important, soulignera-t-il, c’est la participation à la compétition. La Fédération malienne de taekwondo, indiquera Maître Bakary Diawara dit Yankee, a organisé l’Open de Bamako pour permettre à tous les combattants et toutes les combattantes de se retrouver pour fêter ensemble la fin de la saison 2012-2013 qui a été très riche pour nous. C’est surtout ça l’esprit de ce tournoi et nous espérons, avec le soutien et l’accompagnement du Comité national olympique et sportif (CNOS) et notre sponsor, Sotelma-Malitel, que l’Open de Bamako sera pérennisé et se déroulera désormais tous les ans», conclura le trésorier général de la FEMAT. Outre Maître Bakary Diawara dit Yankee, ceinture noire, 6è dan, on notait la présence dans la salle du secrétaire général-adjoint de la Fédération malienne de taekwondo, Amadou Yalcoué. L’Open de Bamako marque ainsi la fin de la saison 2012-2013 pour les combattants et les combattantes qui vont observer quelques semaines de repos bien mérité, avant d’entamer l’exercice 2013-2014 que le comité exécutif de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) espère autant sinon plus riche et animé que le précédent. Le nouvel exercice commencera justement par les finales de l’Open de Bamako qui n’ont pu avoir se disputer samedi dernier en raison du nombre élevé des confrontations.