Le putsch des jeunes a permis de rétablir un nouvel ordre politique sur l’échiquier national. Avec l’Adéma originel (Adéma – Urd – Rpm – Miria – Fare – Codem – Asma – Apr) qui demeure le maître du jeu politique, le Cnid originel (Cnid – Parena – Sadi) qui joue un rôle de catalyseur de la démocratie. Aussi, le parti d’ATT (Pdes) se maintient et il y a la renaissance de l’ancien Udpm (Mpr – Udd – Yelema). Ainsi que la rentrée politique des religieux (Adp – Prvm).
Chaque action de la vie engendre une nouvelle situation. C’est ainsi qu’après le coup d’Etat, l’Adéma Pasj a été traité de tous les noms d’oiseau. Ce qui semble aujourd’hui lui créer d’énormes ennuis. Le glas a sonné lors du choix pour le second tour de la présidentielle avec une double consigne de vote. Les vrais acteurs de l’avènement du parti ayant opté pour Soumaïla Cissé tandis que les jeunes loups aux dents longues s’affichaient pour Ibrahim Boubacar Kéïta. Depuis, le parti dégringole. S’il reste ainsi jusqu’aux municipales, il risque de se flageller encore plus.
Quoi qu’il en soit, le coup d’Etat a permis de remettre en selle le Rpm qui doit réellement féliciter Amadou Haya Sanogo et ses sbires. Donnant du coup raison à ATT qui le disait à qui veut l’entendre ceci : « Sans un coup d’Etat, la fin de carrière de certains sera amère. Ils n’auront rien. » Ce n’était pas un messie qui parlait mais il savait la réalité du terrain. Alors, malgré les dénigrements, les coups bas, les intimidations, Soumi et ses hommes de l’Urd prouvent leur conviction politique. Ils se classent 2ème national. Il reste maintenant au Chef de file de l’opposition constructive à pouvoir consolider ses acquis et à éviter la débandade au sein de sa troupe par ces temps d’intimidations. Ainsi, il faut noter que si le Rpm compte sur des alliés sûrs, il reste à savoir que Soumi peut s’attendre aux soutiens sans faille du Parena, du Pdes, de certains adémistes et d’indépendants et pourquoi pas de Sadi. Et au fil du temps, les choses risquent de basculer car l’actuel pouvoir ne nous montre, pour le moment, rien de potable et de concret.