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Législative 2013 : Le crépuscule des dinosaures et l’avènement d’un parlement de novices politiques
Publié le mardi 7 janvier 2014  |  La Nouvelle Patrie


© Autre presse par DR
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Quinze(15) anciens élus seulement retrouveront le chemin de l’Hémicycle très prochainement. Soit moins de 20% du groupe de 2007- 2012. A ceux – ci, s’ajouteront 132 nouveaux députés, des novices politiques pour la plupart. Ce qui nous amène à considérer ce nouveau parlement comme celui des novices.
Le mot n’est pas fort, mieux, il illustre l’état d’instabilité du paysage politique parlementaire contrairement à certains pays de la sous- région où, les gros dinosaures restent des années et des années. 5 mandats ou même plus. Ce n’est pas le cas au Mali et fait gravissime, notre parlement s’est vidé de ses grosses pointures au point que nous en venons à nous poser la question suivante : Quelle représentativité internationale pour l’AN du Mali ?

Avec l’absence des honorables Kassoum Tapo, Assarid Ag Imbarcaouane, Ousmane Abouzeidi, Mountaga Tall, Hamidou Diabaté, Oulematou Tamboura, Témoré Tioulenta, pour ne citer que ceux-ci, il est à craindre que l’hémicycle ne connaisse pour longtemps, la joie des grosses empoignades et ses joutes orales de belles factures tout au long des cinq prochaines années.

Eliminés de la course pour les uns dès l’entame du processus, c’est-à-dire à la base, pour certains à l’occasion du premier tour du scrutin et les autres du fait complaisant de la Cour Constitutionnelle.

Elus confortablement aux deux tours, Assarid Ag Imbarcaouane, Ousmane Abouzeidi Maiga et Arboncana Boubeye Maiga, n’auront finalement mouillé le maillot que pour le RPM. Victorieux sur le terrain, ils sont tombés au troisième tour, un scrutin devenu très dangereux du fait de l’attitude de la Cour Constitutionnelle, cette institution qui d’ailleurs n’a plus la confiance des maliens. Evoquer – là, les gens se mettront à sourire, tant elle n’est plus prise au sérieux. Pour beaucoup et de tous les temps, cette Cour est au seul service du prince du jour et non du droit pour lequel, elle doit son existence.

Kamaye Kondo

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