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6e édition du festival Maouloud Nabawi Une veillée sainte sous le signe de paix retrouvée
Publié le mardi 7 janvier 2014  |  Notre Printemps




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Fidèle à la tradition, la communauté musulmane des soufis du Mali fête le Maouloud dans la communion.

Organisé par la communauté malienne des soufis du Ma (Csm-Mali), le festival Maouloud Nabawi est sa 6e édition cette année. Comme à l’accoutumée, il se tient lors du Maouloud, soit le 13 janvier prochain (date de la naissance du Prophète Mohamed-P.S.L) et le 19 janvier (date de son baptême). Contrairement aux éditions précédentes où les festivités ont lieu dans la zone Aci 2000, celle de cette année vont être menées au stade Omnisports Modibo Kéïta.

C’est le guide spirituel, Soufi Bilal, qui en a fait l’annonce vendredi dernier lors du lancement des travaux préparatifs de l’événement ponctué de prières et de bénédictions. Auparavant, c’est le président du district de la Csm, Mamadou Diadié Sankaré, qui a planté le décor. Selon lui, le Maouloud reste une fête que la communauté soufie célèbre de la plus belle des manières. De son côté, la présidente des femmes de la communauté soufi, Hadja Habi, a formulé des bénédictions spéciales tout en invitant les fidèles à en faire de même pour un retour définitif de la paix et de la quiétude au Mali.

Quant au directeur du festival, Ouodjoumé Traoré, il a rappelé les activités qui ont auront lieu durant le Maouloud. Il s’agira, entre autres, des prêches, conférences-débats, matchs de foot et kermesses.

«Pourquoi le Maouloud ? Pourquoi le festival ?

Oui, le Maouloud pour la reconnaissance de grâce divine envers l’humanité. Et le festival ? C’est nous qui l’avons transformé en une semaine culturelle et sportive puis l’érigé en festival et cela pour lui donner un encrage populaire», a lancé Soufi Bilal. «Celui qui n’évolue pas avec le moment, certes le moment évoluera sans lui. Il est temps de comprendre que le monde du 21e siècle n’est pas égal au monde du 7e siècle. Cela est devenu une nécessité. Cher coreligionnaire, nous devons reconnaitre que l’Islam n’est pas seulement la mosquée et les lieux de funérailles. Le Maouloud de la communauté soufi de cette année est placé sous le signe de la tolérance, de la paix et du pardon», a-t-il expliqué.

Avant de faire remarquer que le soufisme a plusieurs définitions; mais, il consiste à neutraliser le moi pour que vive le soi: « Le soufisme n’est pas de la théorie; mais, plutôt la pratique de la théorie. Que les théoriciens se détrompent. Un soufi n’est pas un sanguinaire; encore moins un poseur de bombe. Il a pour objectif la pureté intérieure et la paix universelle», précise Soufi Bilal.

La cérémonie de lancement a été l’occasion pour des leaders religieux et autres invités de marque de saluer l’organisation du festival Maouloud Nabawi et surtout la communauté des soufis du Mali dans son combat en faveur d’un Islam, d’une Religion de paix, de tolérance et de sécurité pour tous.

Alpha M. Cissé

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