Le nouveau PDG de la société a appelé tous les acteurs de la filière à préserver l’atout essentiel de la fibre malienne
Le tout nouveau président directeur général de la Holding Compagnie de développement des textiles du Mali (CMDT), Kalfa Sanogo, a entamé par Bougouni lundi dernier une mission de supervision des campagnes de commercialisation et d’égrenage de coton graine dans les zones d’intervention des filiales. Il était accompagné pour la circonstance, outre de ses proches collaborateurs, du président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola, et de responsables de la profession agricole.
L’objet de la mission de supervision qui se mène une fois par an est triple : échanger avec les travailleurs de la CMDT, les producteurs et les autorités administratives et coutumières ; visiter les marchés de coton, les unités industrielles et les garages ; et surtout s’assurer des dispositions prises pour le bon déroulement de la campagne de commercialisation et d’égrenage du coton graine.
La mission donne également l’opportunité de réitérer le message de début de campagne qui est de promouvoir la qualité du coton graine produit et égrené. Kalfa Sanogo a donc logiquement insisté sur cet aspect auprès des paysans qui se trouvent en première ligne pour la production du coton de qualité. Il a réitéré le même message sur la conservation de la qualité du coton fibre présenté sur le marché international auprès des encadreurs garants de la bonne application des conseils agricoles et des mécaniciens et des ouvriers des unités d’égrenage pour maintenir les grades de tête. Il a enfin rappelé cette nécessité lors de la visite effectuée sur le marché de coton de la localité de Koyena (zone de Bougouni).
La mission a aussi relevé une difficulté de taille qui est le problème de l’obtention de la qualité à l’égrenage au niveau de l’usine de Bougouni I. Dans le classement du coton en fonction de sa qualité, les grades de tête par ordre décroissant sont Sarama, Juli S, Juli, Néré et Kati. L’usine de Bougouni I accuse aujourd’hui le poids de 40 ans d’exploitation et se trouve à la traîne des autres unités de la filiale Sud dont elle relève. Le PDG a promis de revoir singulièrement cet aspect du problème avec les responsables de l’unité industrielle.... suite de l'article sur L’Essor