Il a fière allure. Il défend son pays dans un français châtié que même les «Gaulois » ont du même à saisir la quintescense. On peut l’admirer pour sa poigne. Ou le détester pour ses méthodes, jugées parfois « brutales ».
Mais IBK, puisque c’est de lui qu’il s’agit, reste droit dans ses bottes, le regard figé sur son tableau de bord : restituer au Mali et aux Maliens leur fierté d’antan.
Partout, le même discours. Sur terre, sur mer comme dans les airs. Partout, la même constance, le même ton, sur les mêmes thèmes : la lutte contre la corruption et la délinquance financière, la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national…
Aussi, l’arrestation récente du chef des putschistes et de ses compagnons, dans le cadre des évènements du 30 avril et du 30 septembre 2012, a fini par convaincre nos concitoyens que, désormais, nul n’est et ne sera au dessus de la loi. S’y ajoute la transmission d’une centaine de dossiers à la justice.
Afin de traquer les « saigneurs de la République » jusque dans leurs chiottes.
Cependant, en dépit de la nomination d’un ministre de la Politique de la ville, notre capitale reste la plus sale ; mais aussi, la moins sécurisée d’Afrique de l’Ouest.
Censée être la vitrine de notre pays, la ville de Bamako a été transformée en gros village. Avec ses trottoirs occupés par des vendeurs à la sauvette, ses caniveaux à ciel ouvert et une insécurité qui ne dit pas son nom.
Quatre mois après son plébiscite, l’épineuse question de Kidal est d’une brûlante actualité.
Elu, an second tour de l’élection présidentielle avec plus de 77 % des voix, le ‘‘Kankélintigui’’ (l’homme de parole) assure. Sans rassurer ses concitoyens.
Oumar Babi