Depuis l’arrêt de la Cour du 31 décembre dernier, les tractations vont bon train pour la Présidence de l’Assemblée nationale et la Questure.
Tout le monde est unanime: le Perchoir reviendra au RPM, avec ses 66 députés, loin devant l’URD avec 17 élus seulement, suivi de l’ADEMA avec 16 sièges, quelques autres partis et Indépendants se partageant le reste des sièges.
Au sein des Tisserands, deux noms reviennent constamment sur les lèvres pour présider la nouvelle Assemblée: ceux d’Abdramane Niang de Ténenkou et d’Isaac Sidibé de Koulikoro
Le premier est un administrateur chevronné, spécialiste des Nations Unies pour les élections en Afrique et réputé être un grand camarade et ami d’IBK. Le second n’est autre que le beau-père de l’Honorable Karim Keïta, fils d’IBK. C’est un douanier à la retraite.
Parmi eux, la grande majorité des observateurs pense que le premier est le mieux placé pour occuper le Perchoir et éviter à notre pays de devenir un royaume ou la propriété d’une seule famille.
Il semble qu’Isaac ait bien compris cette situation et ait jeté son dévolu sur la Questure. C’est la même chose que le Perchoir, un poste stratégique et réputé juteux de l’Hémicycle.
Isaac Sidibé doit aider IBK à bien gouverner, et non à se jeter à la recherche de postes convoités, qui créent des tentions à l’interne et à l’externe. Il ne doit pas prêter le flanc à l’opposition, qui va «charger» le pouvoir. En fait, il ne doit rien demander, sauf si ses camarades décident d’eux-mêmes, compte tenu de ses compétences, de le mettre en mission en lui confiant une responsabilité.