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Marche de protestation contre les agressions de journalistes : Réactions
Publié le mercredi 18 juillet 2012   |  Le Républicain


Journée presse morte
© aBamako.com par DR
"Journée presse morte" au Mali contre les agressions de journalistes
Mardi 17 juillet 2012. Bamako. Cette marche 4 km a débuté à Lafiabougou au siège du journal l`Indépendant pour se terminer à la primature. Une déclaration a été remise au Directeur de Cabinet de la primature, Oumar Kanoute


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* Djiguiba Keïta, ancien ministre de la jeunesse et des sports

En un mot, acteur de la révolution du 26 mars 199, nous avons mis au monde un bébé, nous ne pouvons pas accepter qu’on l’assassine tout en restant pacifiques. Les agresseurs doivent savoir que les acteurs du 26 mars sont encore debout et nous resterons vigilants et aucune terreur ne nous fera taire.

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* Abrahame Bengaly, président de l’Observatoire des droits de l’homme

Vous savez, nous sommes dans une situation exceptionnelles puisqu’aujourd’hui les droits fondamentaux des citoyens sont violés et la liberté de la presse est également atteinte dans la mesure où on assiste à des agressions contre les journalistes. C’est l’une des institutions de la démocratie qui est en péril, c’est la raison pour laquelle j’ai tenu en tant que défenseur des droits de l’homme de venir soutenir les journalistes à cette marche qui est une manifestation de leur mécontentement face aux violations de leurs droits fondamentaux mais aussi une atteinte grave à la liberté de penser, d’expression et d’opinion. J’invite les agresseurs à cesser car nous sommes dans une démocratie et la liberté de presse doit être garantie. La presse est un levier important dans le cadre de l’information de la formation et aussi de la sensibilisation des citoyens. Donc partout où la liberté de la presse sera violée, les défenseurs des droits de l’homme seront à côté des hommes de médias pour les soutenir dans ce noble combat.

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* Makan Koné, président de la maison de la presse

Nous marchons aujourd’hui pour dire trop c’est trop. Depuis deux mois, les journalistes sont agressés, tabassés. Le dernier a été le cas de notre doyen Saouti Haïdara qui a eu le bras fracturé. Dans aucune démocratie, on ne pourra voir çà. On réfléchissait depuis un certain temps pour mener une action mais compte tenue de la situation du pays, on a laissé. J’accuse personnellement le gouvernement parce qu’on ne peut pas avoir une présidence, une assemblée et que les gens fassent ce qu’ils veulent. Les journalistes ne sont pas des bandits. Personne n’a le droit de les attaquer encore moins les blesser. Le gouvernement doit s’assumer car on ne peut pas cautionner le retour à l’ordre constitutionnel et ne rien gérer. Le gouvernement doit démissionner s’il ne peut pas sécuriser les gens.

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* Ousmane Sy, ancien ministre

Vous savez quant les libertés fondamentales sont en cause, personne ne doit être assis parce que la liberté est la chose la plus précieuse de la vie. Si les médias sont en danger, c’est le pays qui est en danger parce que les médias sont l’expression de l’ensemble du peuple. En tant que démocrate et membre fondateur de la première presse libre dans les années 1989-1990, c’est mon devoir de marcher en solidarité avec les journalistes. Les agresseurs doivent arrêter leurs actes sinon ils payeront dans tous les cas.

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* Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale

Les barbares se déchaînent contre la pensée, contre ceux qui la diffusent, donc il est impossible de rester à la maison.

Le rédaction

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